Une tempête médiatique s’est abattue sur OSSIMANE, une association qui, selon les dires de certains, aurait troqué sa mission d’entraide contre une quête effrénée d’enrichissement personnel. À la tête des accusations, Franck Ka, un citoyen gabonais visiblement excédé, qui n’a pas mâché ses mots sur les réseaux sociaux.
"OSSIMANE, association escroc !" : un cri de colère citoyen
Dans une diatribe enflammée, Franck Ka accuse OSSIMANE de népotisme et de détournement de fonds publics, n’hésitant pas à qualifier l’organisation de "merde" un mot certes peu raffiné, mais apparemment efficace pour capter l’attention. Selon lui, l’association serait dirigée dans l’ombre par les proches du Président de la Transition, transformant les subventions publiques en une vache à lait familiale. "J’appelle les Gabonaises et Gabonais conscients et inconscients à dire non à cette association qui ruine notre pays, le Gabon." Une formulation qui pourrait prêter à sourire, mais qui révèle une colère profonde.
Des subventions pour tous, sauf pour le peuple ?
Les accusations de Franck Ka jettent une lumière crue sur l’opacité supposée des finances de l’association. Les subventions publiques destinées à OSSIMANE, loin de financer des projets d’intérêt général, serviraient, toujours selon lui, à gonfler les comptes bancaires de quelques privilégiés.
Cette affaire pourrait bien être la pièce manquante d’un puzzle plus vaste : celui d’un système où l’entraide et la solidarité ne sont que des façades pour masquer des pratiques peu reluisantes.
OSSIMANE dans l’œil du cyclone
En dépit des accusations, OSSIMANE reste silencieuse. Ni communiqué officiel, ni conférence de presse. Une stratégie qui, dans ce genre de cas, ressemble davantage à une fuite en avant qu’à une défense en bonne et due forme. Les Gabonais, eux, attendent des réponses. Pourquoi cette association bénéficie-t-elle de subventions aussi généreuses ? Qui décide de leur attribution ? Et surtout, à quoi servent réellement ces fonds ?
Un scandale au sommet ?
Si les liens familiaux évoqués par Franck Ka se confirment, cela pourrait porter un coup sérieux à la crédibilité du régime de transition. Le Président, pourtant engagé à redresser le pays, devra répondre d’une question embarrassante : peut-on prôner la transparence tout en laissant prospérer des pratiques douteuses dans son entourage ?
En attendant, cette affaire inspire plus d’un citoyen. Un internaute a proposé de rebaptiser OSSIMANE en "Osez Siphonner Sans Manquer d’Audace Ni d’Éthique". Un autre suggère que l’association lance une nouvelle activité : des ateliers de formation au détournement de fonds pour les jeunes entrepreneurs avides de réussite rapide. Si le sujet n’était pas si sérieux, on pourrait presque en rire. Mais pour les Gabonais qui peinent à joindre les deux bouts, cette situation n’a rien d’amusant.
Une solution pour sortir de l’impasse
Pour éviter que cette affaire ne devienne un nouveau feuilleton national, une enquête indépendante et transparente s’impose. OSSIMANE a tout intérêt à sortir de son mutisme et à fournir des preuves de sa bonne foi. À défaut, l’opinion publique pourrait bien sceller son sort. En attendant, les Gabonais restent suspendus à une question : OSSIMANE, association altruiste ou affaire de famille ? Les jours à venir nous le diront.
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