Après des mois de silence face à des accusations publiques, Christine Audrey Chambrier, ancienne directrice générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), a pris la parole pour défendre son honneur et rétablir les faits. Dans un entretien exclusif sur Gabon 24, elle a rejeté les accusations de détournement de fonds publics, mettant en avant sa transparence, son intégrité, et les valeurs qui ont guidé son parcours professionnel et personnel.
Un silence devenu trop lourd
Depuis son départ de la CNAMGS, Christine Audrey Chambrier a vu son nom associé à des accusations de malversations financières, notamment en lien avec l’organisation de son mariage. Face à l’ampleur des rumeurs et à l’impact sur sa famille, elle a choisi de rompre le silence. « J’ai toujours respecté les principes d’intégrité et de rigueur qui guident ma vie professionnelle et personnelle. Ces accusations sont injustes et profondément blessantes », a-t-elle déclaré avec émotion.
Un mariage aux accusations infondées
Christine Audrey Chambrier a clarifié les circonstances de son mariage, évalué à environ 40 millions de FCFA, un montant qu’elle a qualifié de proportionné à ses revenus et à ceux de son époux. « Ce mariage n’a été financé ni par la CNAMGS ni par des fonds publics. Nous avons mobilisé nos ressources personnelles, celles de nos familles respectives et, comme dans toutes les familles, chacun a contribué selon ses moyens », a-t-elle expliqué.
Elle a également détaillé que tous les invités présents avaient couvert leurs propres frais, incluant billets d’avion et hébergements. « Je ne pouvais pas imaginer qu’un événement aussi personnel et familial devienne la cible de spéculations aussi injustes », a-t-elle confié.
Une femme face à la stigmatisation sociale
Derrière les accusations se cache une réalité plus douloureuse, celle de l’atteinte à son image publique et à sa dignité en tant que femme, épouse et mère. « Ces rumeurs n’affectent pas seulement ma personne. Elles blessent mes parents, mes frères, mes sœurs, mon époux et même mes enfants, qui ne comprennent pas pourquoi leur mère est pointée du doigt », a-t-elle ajouté avec une voix empreinte d’émotion.
En mettant en avant son parcours de 18 années au sein de la CNAMGS, elle a rappelé qu’elle a gravi les échelons grâce à son travail acharné, son expertise et une gestion reconnue pour sa rigueur. « Mon engagement pour le service public ne saurait être éclipsé par des accusations sans fondement. Tout ce que j’ai accompli, je l’ai fait avec honnêteté et respect des règles », a-t-elle affirmé.
Un appel à l’humanisme et à la justice
Christine Audrey Chambrier n’a pas seulement cherché à se défendre. Elle a également lancé un appel au respect et à l’éthique dans le traitement des affaires publiques et privées. « Nous vivons dans une société où l’on oublie parfois que derrière les fonctions se trouvent des êtres humains, avec des familles, des rêves et des valeurs. Ces rumeurs nous rappellent combien il est facile de détruire, mais combien il est difficile de reconstruire une réputation », a-t-elle souligné.
Des enjeux plus larges pour la société gabonaise
Cet épisode soulève des questions fondamentales sur le respect de la vie privée des personnalités publiques et la gestion des accusations dans l’espace médiatique. Dans un pays où la transparence est une exigence citoyenne légitime, Christine Audrey Chambrier rappelle également la nécessité de ne pas confondre vigilance et acharnement. « J’ai confiance en la justice et en la capacité des Gabonais à discerner la vérité. Je continuerai de défendre mon honneur et celui de ma famille avec sérénité », a-t-elle conclu, la voix posée mais ferme.
Un témoignage qui inspire réflexion et responsabilité
Cette sortie médiatique de Christine Audrey Chambrier n’est pas seulement un plaidoyer pour sa propre cause. C’est un rappel puissant des valeurs d’humanité, de justice et de responsabilité, qui doivent guider les débats publics dans un contexte où la quête de vérité ne saurait se faire au prix de la dignité humaine.
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