Par Michel Christ
Si l’histoire de l’hôtel Wali Ré-Ndama devait, un jour, être adaptée à l’écran, elle serait, probablement, classée parmi les plus grandes tragédies économiques du Gabon. Entre réquisition étatique en pleine pandémie, dettes inavouées et une équipe d’employés en quête d’un plan social qui ne vient jamais, l’hôtel semble figé dans un scénario sans fin, dont le dénouement se fait toujours attendre. Un vrai feuilleton politique et économique où le suspense est aussi épais que la brume qui entoure les finances publiques.
La Réquisition de 2020 : une aubaine… ou une embuscade ?
Retour en 2020, l’année où le monde est frappé par la pandémie de Covid-19. Dans un élan de solidarité – ou pour donner l’illusion de réagir à la crise sanitaire, l’Etat gabonais réquisitionne l’hôtel Wali Ré-Ndama pour accueillir les cas contact du virus. Un geste bienvenu, certes, mais qui va, rapidement, se transformer en un casse-tête pour les gestionnaires de l’hôtel. Pourquoi ? Parce que, dans cette version de l’histoire, l’Etat ne règle jamais la facture. Et celle-ci avoisine les 4,9 milliards de FCFA, soit environ 7 millions d’euros, ce qui représente 80 % du montant total de la réquisition. Un détail gênant dans la gestion publique, mais pas de quoi écorner l’image d’une solidarité gouvernementale irréprochable, n’est-ce pas ?
L’énigme ne fait que se compliquer lorsque les responsables du groupe Wali Hotels & Resorts révèlent que l’Etat n’aurait, en réalité, dû payer qu’un milliard de FCFA – une somme qui, selon eux, aurait été réglée intégralement, et donc, il n’y aurait plus de dettes. Pourtant, de l’autre côté, les travailleurs, pour leur part, ne partagent pas du tout cette version. Pour eux, la dette n’est pas « réglée » : elle est le fondement de leur précarité. Comment le confirmer ? En écoutant les revendications du syndicat Syna-Wali qui décrit cette situation comme un abandon pur et simple des employés, plongés dans un chômage technique depuis cinq ans. Pas d’explication sur la répartition des sommes, pas de plans pour la relance. Et dans ce vide, les agents continuent de se battre pour survivre.
Le chômage technique : la promesse d’une éternité
Depuis 2020, l’hôtel est fermé, les chambres vides et les employés n'ont toujours pas retrouvé leur activité. Ce qu’on appelle « chômage technique » est devenu une norme, une réalité de chaque jour. Un salaire à moitié versé, sans aucune perspective d’amélioration, et surtout aucune visibilité sur un futur proche. Ces employés, bien qu’ils continuent à faire acte de présence dans une forme de léthargie salariale, n’ont aucune certitude quant à la reprise des activités. Cinq ans après la crise, l'hôtel est toujours dans un coma économique prolongé et les employés restent dans une attente perpétuelle d'une réponse concrète, d’un plan de redressement ou, plus modestement, d’une prise en charge de leur situation.
Mais la question qui se pose n’est pas simplement celle du chômage technique, mais aussi de l’absence de toute politique d’accompagnement pour ces travailleurs en souffrance. Le Syna-Wali, avec une insistance que l’on pourrait qualifier de presque désespérée, exige un plan social pour tous les employés, au vu de la responsabilité de l’Etat dans cette débâcle. Car au-delà de la réquisition de l’hôtel, l’Etat gabonais doit faire face à une autre réalité : celle de son incapacité à répondre aux demandes de ses propres citoyens.
Un plan social fantôme : entre promesses et oubli
Les demandes de Syna-Wali sont simples et justifiées : que l'Etat finance le plan social destiné à indemniser les employés et à relancer l'activité économique de l’hôtel. Pourtant, jusqu’à ce jour, la seule réponse reçue a été un silence assourdissant. Comme si l’Etat se contentait de laisser pourrir la situation dans l’attente d’un miracle financier ou politique. Cela fait maintenant cinq ans que les employés de Wali Ré-Ndama attendent leur plan social, et pourtant, aucune mesure n’a été prise pour leur venir en aide. Aucun règlement de dettes, aucune réouverture d’établissement, aucune n’annonce de relance, rien jusqu’à ce jour.
Dans ce contexte, la question de la transparence se pose de manière de plus en plus pressante. A qui incombe, réellement, la responsabilité de cette situation ? Pourquoi une telle opacité persiste-t-elle autour des finances de l’hôtel et des fonds publics ? Les employés, quant à eux, attendent que les zones d’ombre se dissipent et que des réponses concrètes soient apportées. Mais, dans la réalité, les promesses de l'Etat se fondent dans une brume politique qui ne laisse entrevoir aucune issue.
Une dette qui devient éternelle : l'hôtel et ses ouvriers, prisonniers d'un scénario sans fin
L’histoire de Wali Ré-Ndama ne ressemble donc à rien d’autre qu’à une fable économique où l’Etat, en temps de crise, semble avoir trouvé une nouvelle manière de faire du social : laisser ses citoyens dans l’oubli. Tandis que la réquisition est perçue comme un acte d'abandon déguisé, les dettes s'accumulent dans une indifférence généralisée.
Le plus triste dans cette affaire n’est pas tant la fermeture de l’hôtel, ni même la gestion chaotique de l’Etat face à la crise sanitaire, mais bien le sort des travailleurs. Ces derniers, qui devraient être les premiers bénéficiaires d'une politique sociale digne de ce nom, se voient relégués au rang de figurants d’une tragédie économique. Leurs espoirs de relance et de justice s'amenuisent au fil du temps. Ainsi, chaque jour passé sans réponse gouvernementale les fait sombrer un peu plus dans la désillusion.
Et demain ?
Si la crise de l’hôtel Wali Ré-Ndama devait un jour trouver une issue, ce ne serait que grâce à un miracle ou à un changement radical de la gestion économique et politique du Gabon. Peut-être qu’un jour, sous une nouvelle administration ou grâce à une prise de conscience nationale, la situation se débloquera. Mais d’ici là, les employés continueront à vivre dans l’incertitude, en attendant une réponse qui ne viendra peut-être jamais.
Et dans cette longue attente, l’Etat continue de se dérober à ses responsabilités, offrant à l’hôtel Wali Ré-Ndama un avenir incertain et à ses employés un chômage technique qui ne trouve aucune fin. Quant à la dette ? Elle demeure comme une malédiction prête à hanter les générations à venir. Ah, les vertus de la patience… ou du désespoir !
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