Au lendemain du coup d’Etat, ils avaient formulé dans le mémorandum remis à Brice Clotaire Oligui Nguema le vœu que la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) passe sous le giron du patronat. Un an et demi après cette sollicitation, les chefs des entreprises réunis au sein de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) sont finalement parvenus à mettre la main sur l’entité en charge de la gestion de l’assurance maladie.
Bien aidé par les malversations financières à répétition et une gestion chaotique des directeurs généraux nommés en conseil des ministres, la FEG s’est finalement imposée aux yeux de l’exécutif comme la seule entité en même de redresser une structure aujourd’hui à l’agonie.
Conséquence, le 19 décembre 2024, le Conseil d’administration va choisir d’élire à sa tête Alain-Claude Kouakoua Kouakoua. Le patron de l’entreprise MIKA SERVICES et en même temps Vice-Président en charge des Infrastructures au sein de la FEG. Kouakoua remplace ainsi, Brigitte Anguile Mba qui a été suspendue de ses fonctions au même moment que la directrice générale, Audrey Chambrier Voua.
C’est ce conseil d’administration qui va immédiatement lancer, le 20 décembre 2024, un appel à candidature pour le poste de directeur général. Après la réception de plusieurs candidatures, Nadia Christelle Koye est désignée pour diriger la CNAMGS pour les 5 prochaines années. Celle qui a été Vice-présidente du défunt Centre gabonais des élections (CGE) est une juriste de formation. Elle hérite cependant, d’une structure en crise après la décision prise par le syndicat des pharmaciens du Gabon de suspendre l’approvisionnement des médicaments aux assurés CNAMGS du fait des impayés de factures. Elle devra, dans l’immédiat, trouver les mécanismes de financement pour mettre fin à cette crise.
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