Dans un Gabon où la politique est souvent un théâtre de grandes annonces et de petites réalisations, l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze s’improvise prophète de l’année 2025. À la veille du Nouvel An, armé de son clavier et de sa verve poétique, il a délivré un message empreint de sagesse… ou de calculs bien rodés ?
Sur Facebook, le nouveau leader d’Ensemble pour le Gabon plateforme politique qu’on pourrait rebaptiser "Ensemble pour mon retour" s’est lancé dans une diatribe contre l’improvisation et le populisme. Ironie ou amnésie ? C’est pourtant ce même homme qui, il y a quelques mois encore, jonglait avec les dossiers gouvernementaux, souvent sans grand éclat, sous l’ombre d’Ali Bongo.
Le champion des vérités… quand ça l’arrange
Bilie-By-Nze demande une "Commission vérité et réconciliation" pour exposer les "vérités profondes". Une initiative louable, mais qui soulève une question : pourquoi ne pas avoir instauré cette commission lorsqu’il était lui-même aux commandes ? Peut-être que les "vérités profondes" qu’il appelle aujourd’hui de ses vœux dormaient encore dans les tiroirs de la Primature ?
Dans son message, l’ancien Premier ministre critique l’"esbroufe populiste". Un aveu ? Car certains se rappellent encore de ses envolées lyriques lorsqu’il défendait l’indéfendable dans les couloirs du pouvoir. Mais aujourd’hui, loin des ors de la République, il se pare des habits de l’intégrité, prêchant l’éthique avec la ferveur d’un converti.
Une opposition au goût de stratégie
Avec Ensemble pour le Gabon, Bilie-By-Nze ne fait pas que jouer les moralisateurs. Il construit méthodiquement son image de gardien de la République. En répétant que le pouvoir doit être "restitué aux civils", il semble oublier que la transition actuelle n’a pas encore atteint son terme. Mais qu’importe ! Ce refrain trouve écho chez ceux qui veulent déjà tourner la page.
Une prophétie ou un plan de carrière ?
Si Bilie-By-Nze appelle à un "avenir porteur d’espérance", certains se demandent s’il parle du Gabon ou de son propre avenir politique. Car derrière ses critiques et ses vœux, se cache peut-être un rêve plus personnel : celui d’un retour triomphal aux affaires. Mais attention, prophète ou pas, les Gabonais ont appris à lire entre les lignes.
Alain-Claude Bilie-By-Nze, en digne acteur de la scène politique gabonaise, sait manier l’art du discours. Ses vœux de Nouvel An ne sont pas seulement une carte de bons sentiments, mais un manifeste déguisé, une ode à lui-même. Reste à voir si ce message résonnera dans les cœurs ou s’évaporera comme une bulle de savon sous le soleil de la Transition. Une chose est sûre : si l’ancien Premier ministre voulait faire parler de lui, c’est réussi. Quant à ses vérités profondes, elles attendront peut-être que leur messager retrouve les clés du pouvoir.
Le président de la plateforme Ensemble pour le Gabon, ses critiques sont basées sur une observation continue de la scène politique c'est observation sont les même que la majorité des Gabonais, il a maintenant la liberté de s’exprimer plus ouvertement, étant en dehors, l'atmosphère, les conditions politiques et les contraintes de son mandat ne permettaient pas la mise en place d’une telle commission à l’époque, me il l'avais a l'esprit il soutient cette initiative maintenant pour le l'intérêt supérieur du Gabon. Les critiques de ACBBZ visent à encourager une gouvernance plus transparente et responsable, et non à attaquer personnellement les acteurs actuels sa hauteur est a la mesure des c'est fonction passé et de l'homme politique, son engagement est avant tout pour le bien du Gabon il avais déjà clarifier la question concernant c'est ambition personnelles, a mon humble avis il sont secondaires par rapport à son désir de voir le pays progresser. Par : Fréd Mavioga
Le président de la plateforme Ensemble pour le Gabon, ses critiques sont basées sur une observation continue de la scène politique c'est observation sont les même que la majorité des Gabonais, il a maintenant la liberté de s’exprimer plus ouvertement, étant en dehors, l'atmosphère, les conditions politiques et les contraintes de son mandat ne permettaient pas la mise en place d’une telle commission à l’époque, me il l'avais a l'esprit il soutient cette initiative maintenant pour le l'intérêt supérieur du Gabon. Les critiques de ACBBZ visent à encourager une gouvernance plus transparente et responsable, et non à attaquer personnellement les acteurs actuels sa hauteur est a la mesure des c'est fonction passé et de l'homme politique, son engagement est avant tout pour le bien du Gabon il avais déjà clarifier la question concernant c'est ambition personnelles, a mon humble avis il sont secondaires par rapport à son désir de voir le pays progresser. Par : Fréd Mavioga
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