Dans le cadre de son projet « accès à la Justice des prisonniers en période de transition », en partenariat avec l’Ambassade de France au Gabon, une délégation de SOS Prisonniers Gabon (SPG) s’est rendue dans la province septentrionale du Gabon du 1er au 3 novembre 2024.
Au cours de ce périple, SPG a procédé à une remise de dons aux femmes, aux mineurs et aux adultes incarcérés à la Prison Centrale d’Oyem. Ce don était essentiellement composé de produits de première nécessité tels que des sacs de riz, un carton de bouteilles d’huile, un carton des serviettes hygiéniques, un carton de boîtes de conserve, un sac de sel, des cartons de spaghetti, un carton de savons en poudre, des épices d’assaisonnement, un carton de lait Nido, un carton de tomate concentrée et des manuels scolaires (cahiers, livres…). Ce matériel servira aux détenus scolarisés de la Prison Centrale d’Oyem, précisément ceux en classes d’examens et ceux inscrits en cours d’alphabétisation.
Ce séjour a également permis à la délégation de SPG d’installer le représentant de l’ ONG au sein de la capitale provinciale. Ce dernier aura pour mission de rendre régulièrement visite aux détenus de la prison d’Oyem, de leur apporter assistance en collaboration avec les autorités de cette localité afin d’améliorer les conditions de détention et d’humaniser les prisons.
SPG a tenu à remercier particulièrement le ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout, lequel a donné à la structure associative l’autorisation de se rendre à la prison Centrale d’Oyem. « Nos remerciements vont également à l’endroit du directeur de la Prison Centrale d’Oyem et à toute son équipe pour l’accueil et l’hospitalité qui ont contribué au bon déroulement de cette action sociale, (…) SPG a rarement été aussi bien accueillie au sein d’une prison », indique le communiqué de la structure dirigée par Lionel Engoga.
Et de rajouter : « nous encourageons également l’ensemble des efforts consentis par le Lieutenant Colonel Jean Pierre Mavoungou, directeur de la Prison Centrale d’Oyem, pour l’humanisation de cette prison et la réinsertion des prisonniers à travers des activités comme l’agriculture, l’élevage, la pisciculture exercées exclusivement par les détenus qui sont formés par des agents. Sans oublier l’aménagement d’une salle de classe climatisée permettant aux détenus d’avoir accès aux cours dans un cadre favorisant la réussite comme en témoigne le pourcentage de réussite au BAC et au BEPC l’an dernier. »
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