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Politique

Récupération des véhicules prétendument détournés par son prédécesseur : la ministre de l’Agriculture enlève son corps

IMG Les autorités du ministère de l'Agriculture lors de la rencontre avec les syndicats.

Lors de la rencontre  avec les syndicats de son département ministériel, Odette Polo épouse Pandzou n’a pas voulu prendre sur elle de trouver une solution à la revendication relative à « la récupération des véhicules détournés » au ministère de l’Agriculture. Le membre du gouvernement a clairement fait savoir aux syndicats qu’elle  laissait cette question  « aux autorités compétentes. »  Une manière élégante pour ne pas avoir à traiter d’un dossier aussi sensible que glissant.

 

Et pour cause,  les syndicats du ministère de l’Agriculture n’ont cessé, d’ouvertement, accuser l’ancien patron de ce département, Jonathan Ignoumba d’avoir détourné certains véhicules offerts par le Chef de l’Etat au ministère de l’Agriculture. L’affaire avait d’ailleurs fait grand bruit au lendemain du remaniement gouvernemental qui actait le départ de Jonathan Ignoumba de ce ministère.  Les syndicalistes, sur le fondement de plusieurs alertes, avaient découvert la présence des véhicules affectés à leur administration dans un garage privé de Mindoubé 3,  le 18 janvier 2025.

 

Les syndicalistes s’étaient  empressés d’aller vérifier cette information. « À leur arrivée, plusieurs véhicules ont été clairement identifiés, notamment 1 Toyota Land Cruiser immatriculé 561 AB 047, 1 Toyota Hilux immatriculé 161 AB 033, 2 Suzuki immatriculés KU 100 AA et YL 307 AA, 2 Toyota Urban Cruiser non immatriculées, 1 camionnette Suzuki Carry non immatriculée et enfin 1 Toyota Yaris non Immatriculé. », relevait à cet effet le site en ligne Dépêche 241.

 

L’affaire ne s’arrêta pas là puisqu’après cette découverte les syndicalistes décidèrent de porter l’affaire auprès des autorités de police pour l’ouverture d’une enquête. Intimidations,  menaces de mort…Jonathan Ignoumba aurait tout mis en œuvre pour faire taire les partenaires sociaux : « Pendant que nous étions en train de donner notre version des faits, le Ministre est arrivé autour de 19h au commissariat, tout feu tout flamme (…) il a menacé les policiers qui étaient là. Les traitant d’incompétents et de rigolos. Il a menacé les syndicats, principalement moi. Il m’a menacé de mort, il a dit qu’il va me tuer. Il a promis me tuer par tous les moyens », avait  soutenu Ulrich Tola, Président du SYTRAG.

 

Face au silence du président de la Transition de l’époque devant un tel scandale, les syndicats reviennent à nouveau à la charge pour exiger un inventaire. Du reste, les partenaires sociaux dénoncent en outre, le manque de moyens, le retard dans l’application du protocole de 2020, la précarité des agents et les dysfonctionnements de l’AGASA.

 

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