Le samedi 22 mars 2025, les rideaux sont tombés au stade d’Angondjé, mettant ainsi fin à trois jours de travaux sur les journées de l’industrie. Trois jours de travaux dont les réflexions ont porté sur la thématique «Etablir une nouvelle ère industrielle portée par la souveraineté et le développement durable ». En présence du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, les recommandations de ces journées de réflexion ont été rendues publiques.
Premier axe : la transformation locale des ressources naturelles
Créer de la valeur ajoutée tout le long de la chaîne de production en conservant une partie significative des bénéfices générés dans le pays afin de constituer une épargne locale nécessaire aux financements de l’économie.
Réduire la dépendance aux importations et renforcer la résilience face aux fluctuations du marché mondial. Stimuler l’innovation et encourager l’établissement de nouvelles filières industrielles génératrices d’emplois.
Mettre en place une stratégie de développement. On regarde les protéines du marché local. Le modèle industriel gabonais devrait se tourner vers le marché régional.
Deuxième axe : Investir dans la formation du capital humain sur les fonds RSE innovant de financement de l’entrepreneuriat
Le ministère de l’Industrie, en collaboration avec les autres administrations sectorielles , doit initier une réflexion sur la mise en place d’un double préférentiel d’emprunt pour les entreprises qui font dans le recyclage des déchets pour la participation au développement de la transition écologique, la création d’un écosystème qui favorise la pérennité, la durabilité des investissements RSE, la prise en compte d’une politique RSE dans les critères d’attribution des marchés publics, une meilleure gouvernance des fonds RSE pourrait profiter aux communautés locales en créant des synergies entre entreprises et population.
Troisième axe : La formation, accompagnement, protection en intelligence artificielle et financement
L’élaboration des programmes de formation adaptés aux besoins des industriels par des institutions académiques en collaboration avec les entreprises industrielles. Le gouvernement doit améliorer ses efforts dans la mise en place d’un écosystème financier favorable aux industriels locaux. À l’exemple de la banque de commerce de l’entreprenariat du Gabon, la société gabonaise de garantie, l’amélioration de l’efficacité et la productivité par l’intégration de l’intelligence artificielle dans le processus de production et de gestion.
Quatrième axe : Comment concilier règles d’origines, traçabilité digitalisation et accompagnement ?
Mettre en place une plateforme d’informations numérique pour un travail concerté entre différents acteurs. Mise en place des déchets uniques circuit vert pour réduire les lourdeurs administratives en matière de dévouement des intrants. Mise à niveau des produits made in Gabon pour faciliter leurs accès au marché internationaux.
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