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Exploitation des ressources minières en Afrique : la Chine affirme sa suprématie, les puissances occidentales reculent

IMG Les sociétés chinoises prennent progressivement le contrôle.

Les  puissances occidentales sont-elles toujours aussi présentes dans l’exploitation des ressources minières dans les pays africains ? La réponse est sans appel : non ! D’après le journal Le Monde, les puissances occidentales, notamment la France ont perdu l’exploitation de plusieurs gisements miniers.  « Alors que les Occidentaux ne cessent de perdre du terrain dans l’exploitation minière au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les entreprises chinoises profitent de la réorganisation du secteur afin d’extraire or, lithium et uranium. Une tendance adoubée par les juntes militaires au pouvoir »,  rajoute le média français.

 

A qui profite le recul des puissances occidentales ?

Selon les données de plusieurs sources concordantes, les investisseurs chinois ne contrôlaient qu’une dizaine de projets d’exploitation minière en Afrique en 2011. Ce chiffre est passé à près d’une trentaine en 2018, et au vu des nouvelles acquisitions de ces derniers mois, il a encore évolué. Si on ajoute à cela les projets d’exploration, on commence par prendre la mesure de la vitesse à laquelle croît la présence de la Chine dans le secteur minier africain, explique l’ l’agence ecofin.

 

L’intérêt de Pékin pour les ressources minérales du continent africain est motivé, d’une part, par sa forte croissance continue dans les secteurs de l’électricité, de la construction, de l’industrie, ou encore de l’électronique et de l’automobile ; et d’autre part, par la diminution de sa capacité de production minière locale d’année en année, en raison de la baisse des teneurs en minerai, de l’augmentation des coûts de la main-d’œuvre et d’un environnement réglementaire plus strict.

Pour la Chine, qui importe chaque mois pour environ 4 milliards de dollars de minéraux, de minerais et de métaux, selon les données de Trading Economics, faire de l’Afrique une cible prioritaire va donc de soi, poursuit le site d’information.

 

La stratégie chinoise

 

Il y a quelques années, la présence chinoise dans le secteur minier africain se limitait à des prises de participations minoritaires dans des projets. Mais aujourd’hui, le constat est que la donne a beaucoup changé. Les investisseurs chinois n’hésitent plus à investir des centaines de de millions de dollars pour prendre le contrôle de grands projets miniers, même ceux qui ne sont pas encore en phase d’exploitation.

 

« Au début, leur stratégie consistait à repérer des mines qui avaient des problèmes, qui avaient fermé : ils arrivaient avec des capitaux, et essayaient de les relancer, à bas coût. Mais ces dernières années, cela a évolué, nous savons qu’ils sont intéressés par des actifs ayant plus de valeur », explique Patrick Mawire, associé d’Ernst & Young en Zambie, dans des propos relayés par RFI.

 

 

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