Dans les couloirs de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), l’ambiance n’a jamais été aussi électrique. L’audio reçue par notre rédaction, attribuée à Jean Ondo Ella, secrétaire général de la structure, fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel déjà assombri par des tensions larvées entre le président du conseil d’administration (PCA), Alain Claude Kouakoua, et la directrice générale, Mme Nadia Christelle Koye.
Ce qui devait être une collaboration harmonieuse au service du bien-être social des Gabonais semble s’être transformé en une bataille d’ego et de privilèges, où la caisse de solidarité nationale se vide à mesure que les querelles se remplissent de rancunes. Comme le dit un adage fang : « Quand le singe monte trop haut, il oublie que son derrière est toujours visible. »
Une gestion qui sent la débâcle
D’après les révélations de Jean Ondo Ella, la directrice générale, Mme Nadia Christelle Koye, défierait ouvertement les instructions du PCA, refusant de rendre compte de la gestion financière de la CNAMGS. Chaque convocation du Conseil d’administration se solderait par une chaise vide ou par l’absence mystérieuse de pièces justificatives. Pendant ce temps, les finances de la caisse censées garantir la santé des plus vulnérables se noieraient dans les eaux troubles d’une administration chaotique.
Ironie du sort, la structure qui devait « garantir la solidarité nationale » serait aujourd’hui en rupture de paiement avec les hôpitaux, les pharmacies et autres prestataires. Les malades, eux, paient le prix fort d’une guerre de clans au sommet.
Des millions qui s’évaporent
Selon la même source, le chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, aurait alloué 500 millions de FCFA pour une caravane médicale. Pourtant, un peu plus de 200 millions FCFA aurait mystérieusement disparu, tandis qu’un total d’un milliard FCFA serait resté sans justification claire. Une question s’impose alors : où sont passés les fonds destinés à soigner les Gabonais ? À croire que certains responsables ont pris la caisse publique pour leur caisse d’épargne personnelle. Comme le rappelle la sagesse bantoue : « Celui qui garde le panier de poissons sans surveillance finit par y trouver des arêtes. »
Une directrice au-dessus des lois ?
Pour certains observateurs, l’assurance de Mme Koye à défier son PCA tiendrait à une supposée proximité avec Aurélien Marcel Mintsa Nguema, frère cadet du Président de la République. De quoi lui conférer un sentiment d’immunité face aux textes et aux autorités. Un pouvoir qui, à en croire certaines langues bien pendues, lui aurait permis de manipuler certains syndicats internes afin d’obtenir la tête du PCA, en échange de promesses de promotions. Là encore, la CNAMGS devient un théâtre d’ombres où se joue une pièce dont les Gabonais sont, hélas, les spectateurs impuissants.
Quand la maison brûle, certains dansent
Pendant que la CNAMGS se débat dans ses dettes, la direction se perd en querelles intestines. On parle de missions fictives à 75 000 FCFA par jour pendant 21 jours, d’inspections en Turquie financées par des partenaires étrangers, de décisions unilatérales… Une institution en déliquescence, où la transparence est devenue une denrée plus rare que les médicaments dans les hôpitaux publics. Un vieux proverbe dit : « Quand la maison brûle, ce n’est pas le moment de chercher qui a allumé la lampe. » Mais à la CNAMGS, on semble avoir oublié d’éteindre le feu.
La responsabilité présidentielle en ligne de mire
Ce scandale, s’il est avéré, risque d’entacher l’image de rigueur prônée par le Président de la Transition. Car il ne suffit pas de promettre une gouvernance vertueuse : encore faut-il veiller à ce que les institutions stratégiques de la République ne deviennent pas des réservoirs à dérives.
La CNAMGS n’est pas une entreprise familiale. Elle est la colonne vertébrale de la solidarité nationale. Et quand cette colonne se fissure, c’est tout le corps social qui s’effondre. En somme, si les faits sont confirmés, Mme Nadia Christelle Koye devra comprendre qu’aucune bénédiction politique ne protège de la vérité. Et que dans la République nouvelle que promettait le 30 août, le seul parapluie valable devrait être celui de la transparence. « L’arbre qui cache la forêt finit toujours par être abattu. »
Dans les couloirs de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), l’ambiance n’a jamais été aussi électrique. L’audio reçue par notre rédaction, attribuée à Jean Ondo Ella, secrétaire général de la structure, fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel déjà assombri par des tensions larvées entre le président du conseil d’administration (PCA), Alain Claude Kouakoua, et la directrice générale, Mme Nadia Christelle Koye.
Ce qui devait être une collaboration harmonieuse au service du bien-être social des Gabonais semble s’être transformé en une bataille d’ego et de privilèges, où la caisse de solidarité nationale se vide à mesure que les querelles se remplissent de rancunes. Comme le dit un adage fang : « Quand le singe monte trop haut, il oublie que son derrière est toujours visible. »
Une gestion qui sent la débâcle
D’après les révélations de Jean Ondo Ella, la directrice générale, Mme Nadia Christelle Koye, défierait ouvertement les instructions du PCA, refusant de rendre compte de la gestion financière de la CNAMGS. Chaque convocation du Conseil d’administration se solderait par une chaise vide ou par l’absence mystérieuse de pièces justificatives. Pendant ce temps, les finances de la caisse censées garantir la santé des plus vulnérables se noieraient dans les eaux troubles d’une administration chaotique.
Ironie du sort, la structure qui devait « garantir la solidarité nationale » serait aujourd’hui en rupture de paiement avec les hôpitaux, les pharmacies et autres prestataires. Les malades, eux, paient le prix fort d’une guerre de clans au sommet.
Des millions qui s’évaporent
Selon la même source, le chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, aurait alloué 500 millions de FCFA pour une caravane médicale. Pourtant, un peu plus de 200 millions FCFA aurait mystérieusement disparu, tandis qu’un total d’un milliard FCFA serait resté sans justification claire. Une question s’impose alors : où sont passés les fonds destinés à soigner les Gabonais ? À croire que certains responsables ont pris la caisse publique pour leur caisse d’épargne personnelle. Comme le rappelle la sagesse bantoue : « Celui qui garde le panier de poissons sans surveillance finit par y trouver des arêtes. »
Une directrice au-dessus des lois ?
Pour certains observateurs, l’assurance de Mme Koye à défier son PCA tiendrait à une supposée proximité avec Aurélien Marcel Mintsa Nguema, frère cadet du Président de la République. De quoi lui conférer un sentiment d’immunité face aux textes et aux autorités. Un pouvoir qui, à en croire certaines langues bien pendues, lui aurait permis de manipuler certains syndicats internes afin d’obtenir la tête du PCA, en échange de promesses de promotions. Là encore, la CNAMGS devient un théâtre d’ombres où se joue une pièce dont les Gabonais sont, hélas, les spectateurs impuissants.
Quand la maison brûle, certains dansent
Pendant que la CNAMGS se débat dans ses dettes, la direction se perd en querelles intestines. On parle de missions fictives à 75 000 FCFA par jour pendant 21 jours, d’inspections en Turquie financées par des partenaires étrangers, de décisions unilatérales… Une institution en déliquescence, où la transparence est devenue une denrée plus rare que les médicaments dans les hôpitaux publics. Un vieux proverbe dit : « Quand la maison brûle, ce n’est pas le moment de chercher qui a allumé la lampe. » Mais à la CNAMGS, on semble avoir oublié d’éteindre le feu.
La responsabilité présidentielle en ligne de mire
Ce scandale, s’il est avéré, risque d’entacher l’image de rigueur prônée par le Président de la Transition. Car il ne suffit pas de promettre une gouvernance vertueuse : encore faut-il veiller à ce que les institutions stratégiques de la République ne deviennent pas des réservoirs à dérives.
La CNAMGS n’est pas une entreprise familiale. Elle est la colonne vertébrale de la solidarité nationale. Et quand cette colonne se fissure, c’est tout le corps social qui s’effondre. En somme, si les faits sont confirmés, Mme Nadia Christelle Koye devra comprendre qu’aucune bénédiction politique ne protège de la vérité. Et que dans la République nouvelle que promettait le 30 août, le seul parapluie valable devrait être celui de la transparence. « L’arbre qui cache la forêt finit toujours par être abattu. »
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