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Politique

Ali Akbar Onanga prévient Oligui Nguema : “ Les mêmes traîtres d’hier dansent encore dans l’ombre”

IMG Ali Akbar Onanga Y’Obegue, Secrétaire général du PDG.

Dans un exercice de lucidité politique qui frôle la clairvoyance, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, Secrétaire général du PDG, a récemment tiré la sonnette d’alarme. À l’attention du président Brice Clotaire Oligui Nguema, l’homme a dressé un tableau sans fard de la fidélité à la gabonaise : volatile, capricieuse… et souvent très sélective.

 

« Le président Oligui Nguema va connaître la trahison comme ses prédécesseurs », a tonné Onanga Y’Obegue. Une phrase qui résonne comme un écho du passé, rappelant que ceux qui abandonnent le capitaine en pleine tempête sont souvent les mêmes qui reviennent, sourire aux lèvres, lorsque le calme revient. Ou comme disent les anciens : “Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir.”

 

Selon lui, les élections en cours ne sont pas de simples maladresses : elles sont littéralement “tricotées” par ceux-là mêmes qui ont abandonné Ali Bongo Ondimba. Les bulletins défaillants, les bureaux électoraux chaotiques, les listes électorales hasardeuses… Tout y est. « C’est trop mal organisé pour que ce soit une erreur », assène-t-il, avec ce petit sourire qui laisse entendre que, dans ce pays, certaines erreurs sont trop parfaites pour être innocentes.

 

Et d’ajouter, avec la poésie du cynisme : « Vous ne pouvez pas servir un tel cocktail d’improvisation à un président qui vous a fait confiance. Ce n’est pas possible. C’est fait exprès. » Traduction : si vous pensez que la loyauté se mesure aux poignées de main et aux sourires, détrompez-vous.

 

L’ex-PDGiste, armé de sa mémoire politique, a décrit les caméléons de la République : ces mêmes conseillers et alliés tapis dans l’ombre, qui ont déserté Ali Bongo avant même l’apparition des militaires sur les écrans. Aujourd’hui, ils refont surface, bavards et polis, comme si le passé n’existait pas. Comme disait ma grand-mère : “Quand l’âne tombe dans le trou, il ne se souvient jamais des pierres qui l’ont fait trébucher.”

 

Pour Onanga Y’Obegue, valider des élections « aussi mal ficelées » serait un suicide politique en bonne et due forme. La transition née du coup d’État ne doit pas devenir une pâle répétition de ce qui a déjà fait tomber le précédent président. Les mêmes erreurs, les mêmes traîtres, le même chaos… et le peuple, toujours là, en spectateur.

 

En conclusion, le message est limpide : le président Oligui Nguema a entre ses mains un cocktail explosif, servi par ceux qui ont fait de la trahison un art de vivre. Et comme dit l’adage africain : “Quand on prête le couteau au voisin, il faut s’attendre à ce qu’il coupe avec.” Autrement dit, le président a intérêt à ouvrir l’œil et le bon, car la trahison n’attend pas le feu vert du calendrier politique. Et cette fois, elle pourrait frapper plus tôt que prévu… peut-être dès le prochain bulletin mal imprimé ou la prochaine réunion où l’on vous sourira un peu trop.

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