Les membres de l’association YIESSE ont dans une ambiance festive, communié, le dimanche 10 novembre 2024 à Port-Gentil avec les hommes des medias, autour d’un déjeuner de presse axé sur la sensibilisation des populations sur l’intérêt de voter pour le Oui au referendum du 16 novembre 2024. YIESSE a également profité de cette période de novembre bleu pour sensibiliser les hommes des médias sur les risques causés par les cancers masculins. Une invite au dépistage massif a été lancé à leur endroit. Deux sujets d’actualité sur lesquels Cocolylyss Madoungou Mbourou, figure de proue de ce mouvement associatif, s’est illustrée en pédagogue pour faire entendre sa voix. « Chers frères de la presse, permettez-moi de profiter de vos canaux de communication pour inviter les populations gabonaises en générale et celle de l’Ogooué Maritine en particulier à voter pour le Oui samedi prochain. Notre pays est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire, tous les gabonais doivent se sentir concernés car il en va de notre avenir et celui des générations futures », a indiqué la présidente de YIESSSE dans son propos introductif.
Rappelant le registre apolitique auquel appartient son association, Cocolylyss Madoungou Mbourou, n’a pas manqué d’apporter des précisions sur la position prise par sa structure associative au sujet du débat référendaire. Ce, pour éviter toutes confusion et rassurer l’opinion. « Nous sommes une association apolitique. Mais comme vous le savez, la période est exceptionnelle. Il ne s’agit pas d’une élection entre des candidats. Il s’agit d’une élection citoyenne qui nous invite à nous mobiliser pour bâtir les fondations de notre Gabon qui devra être le socle de la réapropriation de notre pays. C'est avec une bonne constitution comme celle qui nous invite à l'urne ce samedi que nous pouvons garantir notre avenir et celui de nos enfants. C’est pourquoi nous avons unanimement décidé de jouer notre rôle de citoyen en militant pour un vote du OUI».
Cocolylyss Madoungou n’est pas rester là, elle a entrenus les hommes des medias sur les risques liés aux cancers masculins. Elles a invité chacun des journalistes présents à cette rencontre à aller se faire dépister justifiant sa sensibilisation par le fait que les professionnels des médias doivent jouir d’une santé parfaite pour une bonne aptitude à faire leur travail car « la société rien sans la presse », a-telle rappelé.
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