Il n’est pas interdit de critiquer, de dénoncer ou d’interpeller mais quand la critique se confond à l’injure et à la calomnie ; celui qui en est l’auteur s’expose à la rigueur de la loi. Et justement face à la violence verbale, au dénigrement, aux insultes à l'encontre des institutions de la République, le ministère de la Justice a décidé d’agir.
Dans un communiqué rendu public, le 9 décembre dernier, le Garde des sceaux, Paul Marie Gondjout a annoncé des poursuites judiciaires contre les activistes gabonais résidants à l’étranger. « Conformément à l’article 17 du code de procédure pénal des instructions ont été données au procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville aux fins d’engager des poursuites sur le fondement des articles 88 et 157 du Code pénal contre ses compatriotes qui passent leur temps à vilipender les institutions de la République », a relevé Stanislas Koumba, le directeur général des Affaires pénales.
Non sans rappeler que ces discours diffamatoires, injurieux incitent à la violence et à la révolte contre les autorités en place et notamment le Chef de l’Etat. Paul Marie Gondjout rappelle donc à ces derniers que le Gabon reste attaché et respectueux des différentes conventions internationales (…) ainsi qu’aux accords de coopération et d’entraide judiciaire le liant à certains états dans lesquels les activistes ont trouvé refuge. La guerre est donc déclarée !
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