Angélique Ngoma, Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG).
La lune de miel entre le PDG et l’UDB n’aura pas tenu le temps d’une élection. Après les arrangements entre l’ex et la nouvelle formation au pouvoir dans la composition de certaines candidatures aux élections législatives et locales, le mariage a volé en éclat au sortir des scrutins législatifs et locaux. Le parti que dirige Blaise Louembé ne digère pas les résultats dérisoires (21 députés et 5 sénateurs) obtenus à l’issue de ces deux scrutins.
Par la voix de sa Secrétaire générale, Angélique Ngoma, l’ex formation de masse a fustigé l’absence de transparence, un « processus altéré par divers manquements », « un recul organisationnel et démocratique», « loin des attentes du peuple gabonais. »
Une sortie virulente qui témoigne d’une frustration profonde d’Angélique Ngoma et son groupe. Le directoire du PDG en veut pour preuve, la composition du bureau du conseil municipal de Libreville qui n’a nullement respecté le choix de ce parti a qui, il était dévolu le poste de 6 eme adjoint au maire.
A leur grande surprise, le camarade désigné par le PDG n’a pas été voté par la majorité des conseillers UDB, le choix du parti au pouvoir s’est plutôt porté sur Nicolas Moussotsi Moussavou. C’en est trop pour Angélique Ngoma et les siens qui ont décidé d’exclure de leurs rangs ce dernier. Non sans affirmer haut et fort : « que le PDG n’est pas représenté au sein de l’actuel bureau du conseil municipal. » En somme, sur ce coup, l’ex parti au pouvoir a été enfumé, roulé dans la farine par leurs homologues de l’UDB.
En tant que deuxième force politique du pays, le PDG a annoncé désormais jouer « un rôle de sentinelle » et de vigil « du pluralisme dans l’intérêt supérieur de la Nation ». Le PDG devient-il de ce fait un parti de l’opposition ? Pas forcément , plus qu’elle réitère son soutien à Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour autant, elle n’entend plus se taire.
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