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Classement Rand Merchant Bank : le Gabon est la meilleure destination en Afrique centrale en termes d’investissements

IMG La construction de La Baie des rois à Libreville.

Le Gabon est actuellement la meilleure destination en Afrique centrale en termes d'investissement parmi les trois économies étudiées. Il est suivi du Cameroun et du Congo qui arrivent respectivement à la 26e et 27e place continentale.

 

 

Quels sont les pays africains les plus attractifs pour l’investissement en 2025 et 2026 ? Un rapport publié le 27 octobre par la holding sud-africaine de services financiers Rand Merchant Bank (RMB), en partenariat avec le Gordon Institute of Business Science (GIBS), révèle un classement des meilleures destinations d’investissement du continent Africain.

 

Pour la deuxième année consécutive, les Seychelles dominent le classement. Dans cette liste, le Gabon est actuellement la meilleure destination en Afrique centrale en termes d’investissement parmi les trois économies étudiées. Il est suivi du Cameroun et du Congo qui arrivent respectivement à la 26e et 27e place continentale.

 

Ce rapport met en exergue, les récentes évolutions géopolitiques à l’échelle internationale et les changements ayant caractérisé l’environnement politique local ont eu des effets mesurables sur les économies africaines. En conséquence, le classement d’environ deux tiers des pays étudiés a changé comparativement à la précédente édition.

 

Les Seychelles et Maurice sont les meilleures destinations d’investissement en Afrique en 2025 et en 2026, devant les grandes puissances économiques du continent telles que l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Egypte, selon un rapport publié le 27 octobre dernier,par la holding sud-africaine de services financiers Rand Merchant Bank (RMB), en collaboration avec le Gordon Institute of Business Science (GIBS).

 

Intitulé « Where to Invest in Africa 2025/26 », le rapport analyse les facteurs qui façonnent le paysage de l’investissement dans 31 pays représentant 90 % du PIB du continent, 83 % de sa population et 61 % de sa superficie totale, en s’appuyant sur 20 indicateurs distincts.

 

Ces indicateurs sont, entre autres, le PIB, le PIB par habitant, la taille de la population, le taux d’urbanisation, l’innovation, la connectivité, stabilité des taux de change, les niveaux de corruption, la stabilité politique, le développement humain, l’inflation et les inégalités de revenus.

 

Les indicateurs pris en considération sont regroupés en quatre piliers : performance et potentiel économiques ; accessibilité au marché et innovation ; stabilité économique et climat d’investissement ; développement social et humain.

 

Le Top 5 reste inchangé par rapport à l’édition 2024/25 du rapport. Les Seychelles et Maurice conservent leurs rangs. Malgré des populations et des superficies très réduites, ces deux Etats insulaires restent très attractifs pour les investisseurs, grâce notamment à un PIB par habitant élevé, un bon niveau de développement humain, une faible prévalence de la corruption et une inflation maîtrisée.L’Egypte occupe le 3e rang, devant l’Afrique du Sud, le Maroc, le Ghana, l’Algérie, la Côte d’Ivoire et la Tanzanie, alors que le Kenya ferme le Top 10.

 

Le rapport se concentre sur des fondamentaux et des éléments structurels qui devraient évoluer lentement au fil du temps, de sorte que le classement des pays reste généralement relativement stable d’une année à l’autre.

 

Le classement 2025/2026 reflète cependant clairement les impacts des récentes évolutions géopolitiques à l’échelle internationale et des changements politiques survenus sur le continent. Alors que 11 pays conservent leur position par rapport à l’année dernière, 13 ont amélioré leur classement et 7 ont régressé.

 

« Les élections dans plusieurs pays, les épisodes de troubles et d’incertitude politique, ainsi que la fragmentation et les réorientations mondiales ont tous eu des effets macroéconomiques mesurables », a souligné Isaah Mhlanga, économiste en chef chez RMB, cité dans le rapport. Et d’ajouter : « Les changements dans l’environnement politique et la baisse de l’aide étrangère, associés à la réorientation des flux de capitaux mondiaux, remodèlent la manière dont les économies africaines interagissent avec le monde ».

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