La grève prend de l'ampleur.
Le manque de communication au sein du département des Eaux et forêts entre le ministre Lee White et les partenaires sociaux, est à l’origine de la grève illimitée. Réfractaire à tout dialogue, le Pr Lee White aurait claqué la porte lors de la tentative de négociation avec les membres des différents syndicats de son ministère. Julot Nguema et les siens sont déterminés à obtenir gain de cause.
Le climat demeure tendu entre Lee White, le ministre des Eaux et forêts, et les agents réunis au sein de Synagren et du Synapef. Les multiples tentatives de conciliation ne donnant rien, les partenaires sociaux en appellent à l’arbitrage du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda et du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Cette décision prise au sortir de la conférence de presse du lundi 22 février dernier, est la résultante du ras-le-bol du personnel face au comportement de la tutelle. En claquant la porte de la salle de réunion, lors de la séance de travail du 17 février dernier, et sans avoir au préalable levé la séance, Lee White n’a fait que jeter de l’huile sur le feu : «’ils n’ont qu’à grever s’ils veulent grever », aurait-il indiqué.
Pour dire leur indignation, « Nous avons décidé de ne plus traiter avec les autorités du ministère parce que lors de notre dernière réunion avec le membre du gouvernement, le ministre Lee white a claqué la porte, nous laissant à notre sans voix. Nous n’avons plus rien à lui dire. Depuis lors, aucune invitation ne nous été faite. Nous avons adressé d’autres correspondances à certaines autorités de la place pour arbitrage et nous attendons », indique Julot Nguema. Entre temps, les activités de l’ensemble du ministère sont gelées ce, jusqu’à nouvel ordre.
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