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Crise à la mairie de Libreville : silence, les syndicats préparent l’assaut !

IMG Vers une autre paralysie à l'hotel de ville.

Ayant décidé, le 29 juin dernier, de lancer un mouvement de grève, les partenaires sociaux de la mairie de Libreville ont été interpellés par la police municipale de la commune de Libreville. Depuis lors, c'est le silence total. Mais, ils n’en est rien, lancent les leaders syndicaux, qui assurent préparer l’assaut.

 

Christine Mba Ndutume pourrait connaître une fin de mandat pas comme les autres.  Les agents municipaux dénoncent l’incompétence de la maire de Libreville dans   la gestion de la maison municipale, au point d’avoir sollicité la Police municipale pour en découdre avec les leaders syndicaux.

 

En effet, le 29 juin dernier, à la suite du lancement du mouvement de grève à la mairie de Libreville, les leaders syndicaux ont été interpellés par les éléments de la Police municipale. Durant plusieurs heures, ces derniers ont été gardés à vue dans les locaux de la police de l’hôtel de ville de Libreville. Ils sont accusés d’avoir troublé l’ordre public. « Il n’a jamais été question de cela. Nous n’avons pas manifesté dans la rue, mais dans les locaux de la Mairie de Libreville », a rétorqué Joe Fred Madouta, le porte-parole de la Coalition syndicale.

 

Ces interpellations donnent l’impression que la Maire de Libreville veut réduire au silence les syndicats. Cette intimidation a-t-elle eu raison de la détermination des syndicalistes ? Il n'en est rien. « Le silence est une preuve de sagesse. Par ce silence, nous avons cru que le bureau municipal prendrait en compte nos revendications. Mais aucun signal », s’est offusqué Joe Fred Madouta.

 

Avant de poursuivre : « Nous connaissons nos bourreaux. Ils se cachent derrière l’Etat, en utilisant la force publique. Mais nous préparons l’assaut. D’ici à la semaine prochaine, nous convoquerons une conférence de presse, pour donner le ton ».

 

Du reste, il faut retenir que les agents exigent, entre autres revendications, le le respect des avancements au choix, la rationalisation des primes et avantages, le retour des fonctionnaires en situation irrégulière au sein de leurs administrations respectives d’origine, la promotion subséquente des cadres municipaux dans les principaux postes à responsabilité, le gel de recrutement et la mise en stage pendant cinq ans à l’exception des services essentiels, l’adoption de la solde forfaitaire globale au détriment de l’indemnité forfaitaire spéciale.

 

Des sources dignes de foi assurent que certains membres du bureau municipal et même de l’administration municipale seraient hostiles à ces revendications, qui pourraient avoir un impact sur leurs émoluments et autres avantages.

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