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Un pays plongé dans les ténèbres, une SEEG à la recherche d'un courant perdu

IMG La SEEG plonge le pays dans les ténèbres.

Au Gabon, il y a des mystères qui dépassent l’entendement, des énigmes plus complexes que la physique quantique, des phénomènes aussi impénétrables que la pensée d’un énarque en fin de carrière. Parmi eux, la fourniture d’électricité par la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG). À croire que cette société, censée illuminer le pays, s’est reconvertie en entreprise spécialisée dans l’obscurité.

 

Un pays plongé dans les ténèbres… au sens propre

Il fut un temps où l’on coupait le courant pour des raisons techniques, ou à la rigueur, pour rappeler aux citoyens que la SEEG existait. Mais aujourd’hui, la coupure est devenue l’état normal, et le retour du courant un événement exceptionnel, digne d’une célébration nationale. Entre deux clignotements d’ampoule, les Gabonais tentent de deviner quand viendra la prochaine obscurité totale.

 

Les plus optimistes y voient un retour aux sources, une immersion forcée dans la vie de nos ancêtres avant l’invention de l’électricité. D’autres, plus lucides, s’interrogent : comment un pays qui exporte du pétrole et mise sur le développement numérique peut-il être incapable d’alimenter en électricité ses foyers, ses hôpitaux et ses entreprises ?

 

Des dirigeants bien éclairés… chez eux

Pendant que la population joue à cache-cache avec la lumière, certains hauts responsables, eux, n’ont aucun souci. Grâce à des groupes électrogènes ultra-performants et à des factures d’électricité parfois aussi fictives qu’un roman de science-fiction, ils jouissent d’un confort inébranlable.

 

Le peuple, lui, peut toujours rêver : entre la promesse d’un réseau modernisé et la réalité d’un système en panne, il y a tout un océan d’incompétence, d’opacité et, surtout, d’indifférence. Pendant que les techniciens de la SEEG sont en séminaire sur « l’art de réparer sans jamais résoudre », le citoyen lambda, lui, doit s’armer de patience et de bougies.

 

SEEG : Société d’Extinction et d’Excuses Généralisées ?

À chaque coupure, la communication officielle rivalise d’imagination. « Problème technique », « surcharge du réseau », « incident isolé »… Une fois, on a même entendu parler d’un singe facétieux qui aurait perturbé une ligne haute tension ! Mais jamais, ô grand jamais, on n’évoque le fond du problème : une infrastructure vieillissante, un manque d’investissement sérieux et une gestion dont l’amateurisme ferait rougir un stagiaire en gestion de crise.

Dans ce ballet d’improvisation, on attend toujours un plan de sortie de crise digne de ce nom. Que fait le ministère de l’Énergie ? Que disent les experts du secteur ? À quand une réforme en profondeur de la SEEG ?

 

CTRI : le courant de la colère doit passer

 

Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a réussi à imprimer un nouvel élan dans plusieurs secteurs. Mais sur la question énergétique, le peuple attend toujours le choc salvateur. Il est grand temps que cette crise ne soit plus gérée comme un simple désagrément passager.

 

Si la transition doit être synonyme de renouveau, alors il est urgent de redonner à l’électricité son rôle fondamental : éclairer, développer, et surtout, ne pas être un privilège réservé à une élite bien connectée… au propre comme au figuré. En attendant, chers concitoyens, rechargez bien vos lampes solaires… et armez-vous de patience.

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1 Commentaires

Parfait - Jan 30, 20:27

Je ne vois pas la différence entre vous qui parlez toujours de ce problème là,le ctri,la seeg.vous êtes tous pareils,vous devriez avoir honte


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