Thiam Chiekou en détention pour violence.
Ah, le Gabon ! Terre bénie où le code foncier est écrit avec sérieux… mais parfois lu comme un roman de fiction par certains. À Cap-Estérias, ce week-end, un promoteur sénégalais, M. Thiam Chiekou, et son neveu Nzue ont décidé de mettre en pratique la maxime : « Quand le caïman rit, le poisson pleure ». Le résultat ? Un activiste hospitalisé, un scandale national et un terrain désormais plus célèbre que le Palais présidentiel.
Quand certains étrangers se prennent pour des rois
Il semble que certains visiteurs étrangers vivent au Gabon comme chez eux. Ici, un petit passage dans les tribunaux ou à l’ANUTTC et hop : vous êtes propriétaire de terres contestées. Au Cap-Estérias, M. Thiam agit comme si le Code foncier était un menu à la carte : un terrain ici, un certificat là, et le reste… à la hache ! Le ministre de l’Habitat, Ludovic Menie, a d’ailleurs dénoncé ces documents « à l’authenticité douteuse », mais le Sénégalais, lui, continuait à brandir son titre comme un sceptre.
Les familles gabonaises complices
Mais attention : si les étrangers se croient rois, certains membres de familles gabonaises donnent un petit coup de pouce. Vendre un terrain à l’insu des autres héritiers est devenu presque un sport national. Comme dit l’adage : « Quand on frappe la marmite, le riz se renverse ». Résultat : des parcelles qui changent de mains, des documents trafiqués, et des querelles qui finissent en bataille rangée.
Code foncier et pratiques locales : un décalage évident
Le Code foncier est clair : tout transfert de terrain doit respecter les droits des héritiers et l’État contrôle strictement les ventes aux étrangers. Mais sur le terrain, entre connexions dans les tribunaux et agents « créatifs » de l’ANUTTC, les titres se multiplient plus vite que les cauris dans un marché. Et la violence devient le moyen de réguler ce qui n’est pas réglé par la loi.
Analyse critique : la violence comme révélateur
L’affaire de Cap-Estérias est moins un incident isolé qu’un symptôme : corruption administrative, ventes clandestines au sein des familles, et étrangers qui pensent que tout leur est permis. L’adage africain ne trompe pas : « Le lion ne se moque pas de la queue de l’éléphant ». Dans ce cas, les éléphants (les familles gabonaises) doivent retrouver leur mémoire et se rappeler que leurs terres ne sont pas un jouet pour les haches ou les passe-droits.
Si l’on ne réforme pas les pratiques administratives, si l’on ne responsabilise pas les familles et si l’on n’applique pas fermement le Code foncier, le Gabon continuera de voir ses terres devenir le théâtre de batailles dignes de films d’action, avec haches, activistes et titres fonciers douteux en guest stars. Comme dit un autre adage : « Celui qui veut du miel doit avoir le courage d’affronter les abeilles ». Le Gabon est averti.
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