Franck Nze Ndong Nze, nouveau directeur général du PNPE.
Ils ne comprennent pas la logique de cette nomination. Encore moins la pertinence de procéder à la nomination d’un nouveau directeur général à la tête du Pôle National de Promotion de l'Emploi (PNPE) alors que celle qui était là avait à peine pris ses fonctions. La logique ? Il n’en a pas ! Si ce n’est la volonté de "caser" à des postes de responsabilités des parents, amis et connaissances qui ont mordu la poussière lors des dernières élections législatives et locales.
Et c’est bien cette façon de faire qui justifie, depuis deux jours, la colère des agents du PNPE. Lesquels estiment qu’on ne peut bombarder à la tête d’une structure aussi sensible et importante pour le pays des personnes qui n’ont ni le profil technique, ni la compétence nécessaire pour en être les gestionnaires.
Or, au terme du dernier conseil des ministres, Franck Nze Ndong Nze, candidat échoué à la dernière élection législative à Akanda, a été promu au poste de directeur général. Membre de l’UDB, ce dernier vient remplacer Madame Nadia Assoumou. Stupeur, colère et frustration d’autant que cette dame qui a pris ses fonctions, il y a à peine deux mois, est un produit maison cumulant 29 ans et 3 mois de service au sein de cette entité.
Nadia Assoumou a un parcours au PNPE qui force le respect et l’admiration : Conseiller en Emploi et Insertion Professionnelle dès ses débuts en juin 1996, Chef d’Antenne à Port-Gentil puis à Libreville, Conseiller Technique du Directeur Général, Chef de Division Emploi Jeunes, jusqu’à sa nomination en qualité de Directeur Général.
Cette dernière avait pour mission de renforcer l’employabilité, de stimuler l’entrepreneuriat et moderniser les services. Sauf que ces objectifs de redressement du PNPE seront difficilement atteignables dans un contexte de turbulence permanente. Quelle était donc l’urgence de ce changement ? Personne n’a de réponse. Pour autant, les agents rappellent aux autorités politiques que le PNPE ne s’aurait être « un dépotoir pour échoués politiques ! »
Journaleux. Vous jugez une personne que vous ne connaissez pas. Êtes vous sûr très cher jounarleux qu’il avait été battu à la normal? Journaleux sans investigation… on doit vous poursuivre!
Koooohhh dépotoir? Vraiment! Les articles commandés. La douleur est grave, plus de bouffages bêtes. On vous a envoyé un banquier chevronné, qui a fait ses preuves comme député de la transition. Dites à votre DG sortante d’attraper le coeur.. Même quand on vous commande un article pour 20.000Fcfa ou 30.000Fcfa, il faut prendre du recul et réfléchir. La 5ème république c’est l’état de droit.
Il y a des décisions qui interrogent. Comment peut-on justifier la nomination d’un banquier à la tête d’une institution purement administrative, dédiée à la promotion de l’employabilité des jeunes ? Où est la cohérence stratégique, la pertinence fonctionnelle ? La Directrice Générale sortante était un pur produit de la maison, une professionnelle formée, engagée et en phase avec les enjeux du secteur. Pourquoi, à un mois seulement d'exercice, opérer un changement de top management ? Si ce n’est encore une fois pour des considérations politiciennes, des jeux de réseaux, de copains et de coquins ? Ce type de décision illustre malheureusement l'amateurisme de certains cercles proches du Chef de l'État. Des personnes qui, manifestement, ne partagent ni sa vision de rupture, ni son ambition pour une véritable 5e République. Ce que le peuple attend, c’est une transformation réelle, pas un simple slogan politique. Les jeunes se sont massivement mobilisés pour l'élection présidentielle, convaincus par un projet centré sur l’employabilité et la dignité retrouvée. Aujourd’hui, face à certaines décisions, la confiance s’effrite. Les espoirs se transforment peu à peu en doutes. Et le rêve d’un Gabon meilleur… commence à ressembler à un cauchemar.
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