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Trans’Urb : Michel Assoume Nzoghe laisse une entreprise sous perfusion

IMG Michel Assoume Nzoghe limogé de la tête de Trans'Urb.

A Trans’urb, le personnel se plaint de la gestion de cette entreprise qui serait sur le même chemin que la Sogatra, avec des salaires exorbitants pour certains et des recrutements massifs opérés. Les agents ont, récemment, à travers une déclaration, interpellé le Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.

 

Bien qu’en poste, tous les jours, et offrant un meilleur service aux usagers, le personnel de Trans’urb dit subir une humiliation. Entre salaires impayés et gestion opaque de l’entreprise, le personnel de cette entité, qui vient de changer de manager, est privé de salaires depuis le mois de mai dernier. Dans une déclaration rendue publique, les agents ont interpellé le Chef de l’Etat sur la mauvaise gestion de cette entreprise, qui serait, selon certains, sur le même chemin que la Sogatra.

 

Aux dires des agents, sur un parc automobile de trois cents bus, seuls trois sont en circulation. Ils dénoncent également des salaires exorbitants de certains agents proches de la direction. Tout comme, ils regrettent des recrutements abusifs. Pour le personnel de Trans’urb, cette gestion de leur entreprise est à l’origine de la situation dans laquelle cette dernière est plongée depuis des mois. Selon les agents, la réparation des bus en panne est le dernier souci de ses dirigeants.

 

Michel Assoume Nzoghe pointé du doigt

S’il a été évincé lors du tout dernier Conseil des ministres, Michel Assoume Nzoghe est pointé du doigt sur la situation que traverse Trans’Urb. Bien avant sa nomination à la tête de cette entité, il y a plus d’un an, il a été Directeur administratif et financier. Pour les agents, il a été l’homme ayant orchestré leur malheur. C’est le cas du licenciement des agents, qui attendent toujours le paiement de leur solde de tout compte.

 

Pourtant, à la tête de Trans’Urb, ses proches le présentent comme un grand manager. Le dialogue social inexistant au point que s’est installé un climat de méfiance dans l’entreprise. Pire, les partenariats signés, ici et là, avec des opérateurs étrangers, pour renflouer le parc automobile de Trans’Urb, n’ont pas abouti. Reste maintenant à savoir si Christian Tchemambela sera à la hauteur des attentes du personnel. Son passage à la tête de l’Agence nationale des parcs nationaux ne parle pas en sa faveur.

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1 Commentaires

Nzoghe - Jan 17, 14:31

Le Gabon, notre beau pays gagnerait à prier pour ses enfants qui critiquent sans savoir et qui diffament pour justifier leur achat de conscience. Ce Monsieur est connu pour sa rigueur, son éthique et sa crainte de Dieu. Aucun salaire n'était impayé jusqu'à son départ. Aucun partenaire ne s'est engagé à quoi que ce soit. Et si on parlait du modèle économique de Trans'urb, des impayés du Trésor et des réalisations sur 12 mois? Monsieur Assoume Nzoghe M. n'a jamais été DAF mais DFC. Bien entendu, il n'y a aucune différence dans la sémantique pour ceux qui veulent nuire. 300 bus? 3 qui roulent? Une seule phrase: " Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils racontent". MAN.


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