Chaque jour qui passe les populations gabonaises sont empoisonnées, intoxiquées, rendues malade du fait de la consommation d’eaux insalubres. Fabriquées dans des conditions malsaines, ces eaux sont vendues sur le marché gabonais en toute impunité aux yeux et à la barbe des services censés faire respecter la loi. L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire ( (AGASA) longtemps accusée d’immobilisme voir de complicité a récemment décidé d’agir à travers une mission d’inspection menée par son directeur général adjoint, Guy Oscar Sadibi Mapangou.
La mission, diligentée après le signalement des populations, a permis de découvrir que les eaux prétendument conditionnées vendues en sachet sont en réalité des poisons. Insalubrité, absence d’étiquetage, de traçabilité des produits, de bulletins d’analyses physico-chimiques et microbiologiques devant attester de la bonne qualité du produit fini, absence d’un plan de maîtrise sanitaire couvrant l’ensemble des étapes de traitement et de conditionnement de l’eau…l’AGASA a immédiatement ordonné la fermeture des établissements incriminés et ordonné l’ouverture d’une enquête.
Rien de plus normal. L’opération a d’ailleurs été saluée par toutes les couches de la population, sauf par un homme : Jean Delors Biyogue Bi Ntougou. Bien installé en France depuis plusieurs semaines, l’actuel directeur général de l’AGASA va, curieusement, pondre un communiqué visant à dénoncer l’opération menée par son adjoint. Prétextant le non respect des procédures, le patron de l’AGASA va indiquer « prendre ses distances » avec l’opération menée par le DGA. On nage en plein délire !
Au regard de l’urgence sanitaire, signalée par les populations, Guy Oscar Sadibi Mapangou devait-il attendre que Jean Delors daigne regagner le Gabon ? Le DGA de l’AGASA devait-il ignorer l’alerte des populations au prétexte « du respect des procédures » ? Le fameux respect des procédures vaut-il mieux que la santé des gabonais ? Mieux, le directeur général de l’AGASA a-t-il des intérêts cachés derrière le commerce illicite d’eau en sachet ? L'opération menée par son adjoint a-t-elle permis de démanteler un réseau de corruption entre plusieurs services à l'AGASA et les opérateurs économiques mafieux? Sinon comment expliquer que certains de ces opérateurs soient détenteurs d'agréments ?
Le gouffre au sein de l'AGASA ne s'arrête pas là. L'actuel directeur général est accusé de mener cette entité à la ruine au regard de sa gestion chaotique. En quelques mois à la tête de cette structure, Jean Delors Biyogue Bi Ntougou a procédé à des embauches sauvages sans tenir compte de l'explosion de la masse salariale: 11 Contrats à durée indéterminée ( CDI) et 5 Contrats à durée déterminée ( CDD). Les contrats avec certains opérateurs sont renouvelés depuis la France où il séjourne sans aucun respect des procédures et en toute opacité. On attend toujours que monsieur « le procédurier » vienne s’expliquer.
Les conditions insalubres dans lesquelles les eaux en sachet sont produites.
Cette opération menée par le DGA Oscar MAPANGOU est salutaire, mais en fin !!! Il n'y'a que dans ce pays où l'intérêt de la population passe après ceux des étrangers qui nous tue chaque jour à petit feu....
Cette opération menée par le DGA Oscar MAPANGOU est salutaire, mais en fin !!! Il n'y'a que dans ce pays où l'intérêt de la population passe après ceux des étrangers qui nous tue chaque jour à petit feu....
Ce que je fustige ici, ce n'est pas le comportement irresponsable du Directeur général de l'agasa ,(cf l'article)mais plutôt l'auteur de cet "article" pour restée polie. Pourquoi les "journalistes" ne font jamais leur travail c'est à dire exposer les faits et laisser les lecteurs se faire leurs opinions? Avoir eux même l'esprit critique? A la lecture de ce truc on voit que l'on veut orienter, contrôler et diriger notre opinion ! La prochaine fois apporter nous des faits et non vos avis (Bien installé en France depuis plusieurs semaines...)
Bonjour Top INFO Gabon. Je tombe sur votre article et très sincèrement suis désolé, ce dernier ne reflète en rien un travail de professionnel, juste une propagande.. je ne connais pas personnellement les 02 DG de cette agence qui semble t'il se font une guerre de leadership mais clairement votre article montre que vous prenez parti du DGA en voulant salir le DG.. Sachez en rappel qu'un DGA ne peut commanditer une telle opération sans l'aval de son supérieur, le faire c'est violer les procédures que vous penser être moins importante certes que la vie des gabonais, mais ayez également à l'esprit que cette opération peut-être remise en cause par ces opérateurs et donc bénéficier de dommages et intérêts même si ces derniers au départ étaient fautifs.. Apprenons donc à bien faire les choses afin que celles-ci portent les fruits escomptés La nouvelle République que l'on veut voir construite passe par des médias de qualité et je vous le souhaite.. Partriotiquement votre.....
C'est très très désolant cet individu doit être mis dehors vraiment ridicule l félicitations à l'adjoint voilà un patriote
Lorsqu'il s'agit d'un etat d'urgence, de santé publique on s'en fou des soit disant "procedure" Si leur conflit interne profite à la lumiere des choses alors elle est salutaire.
Je soutiens entièrement le poste de monsieur Gaithier LETOUNDJI et cette analyse pour moi est suffisamment claire pour aider le réacteur de cet article. En acceptant la critique telle qu'elle est faite en des termes propre, il vous revient de rendre cet article plis crédible sans avoir nécessairement recours à un droit de réponse du DG qui du reste demeure le chef hiérarchique du DGA et qu'à ce titre, le respect de l'autorité s'impose.
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