Le ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema participe, depuis le 29 septembre dernier, à Cape Town, en Afrique du Sud, à l’ African Energy Week (AEW). Il s’agit de l’événement annuel de la Chambre africaine de l’énergie, qui réunit des dirigeants africains du secteur de l’énergie, des investisseurs mondiaux et des responsables des secteurs public et privé. Pendant quatre jours, les participants à cet événement vont échanger sur l’avenir de l’industrie africaine de l’énergie.
Occasion pour le ministre gabonais d’exposer la politique de son pays en matière d’exploitation pétrolière surtout en une période où cette dernière est en déclin. «La maturité de nos champs est une situation préoccupante qui appelle des initiatives fortes et courageuses», a relevé le membre du gouvernement gabonais.
Comment conjurer la crise ? Sosthène Nguema Nguema a invité à investir dans l’exploration, surtout dans les zones offshore profondes et très profondes, prometteuses. Non sans rappeler que le gouvernement gabonais s’est engagé à mettre en place un cadre juridique et fiscal adapté aux risques liés à l’exploration de l’offshore profond et très profond. D’où la réforme du Code des Hydrocarbures en deux textes distincts, pour mieux répondre aux objectifs énergétiques du Gabon, notamment en matière de gaz et d’énergies propres.
Du reste, Sosthène Nguema Nguema a annoncé les découvertes récentes sur le bassin gabonais, démontrant un potentiel encore important à exploiter. Celles-ci incluent, entre autres, Bourdon DBM-1 en 2025, et Diaman, Leopard-1B, Ivela-1 et Boudji en offshore profond et très profond. «Notre stratégie se tourne dorénavant vers l’offshore profond et très profond qui sont à l’heure actuelle sous-explorés», a-t-il précisé, soulignant la ressemblance géologique entre le Gabon, le Brésil et l’Angola, ainsi que les opportunités qui en découlent.
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