Ils avaient été suspendus et placés en résidence surveillée à la suite du scandale dans l’organisation du concours de recrutement à la police nationale. Près de 8 mois après cette décision prise par le Commandant en Chef de la Police nationale, Serge Hervé Ngoma, les six officiers n’ont toujours pas été réhabilités dans leurs fonctions. Ce, alors que les conclusions de l’enquête attestent de leur innocence dans ce dossier.
Dans une note datée du 30 septembre dernier envoyée au Commandant en Chef des forces de Police nationale, l’inspecteur général de ce corps informait de la remise à disposition, pour réhabilitation et redéploiement des six officiers. Mieux, dans la même correspondance, l’inspecteur général informait de ce que l’enquête administrative ouverte contre les six officiers suite « aux failles constatées lors du concours d’intégration dans les FPN, et à la divulgation des documents confidentiels via les réseaux sociaux (…) nos services n’ont trouvé aucun élément à charge contre les policiers.»
L’inspecteur général des FPN, le général de brigade Yves Guillaume Bevigna Pither a fait constater dans son rapport que les officiers concernés par l’enquête n’étaient plus impliqués dans la gestion du concours depuis le mois de novembre de l’année précédente, bien avant que les irrégularités ne soient dévoilées.
Problème, en dépit de ce rapport qui disculpe les six officiers, le commandant en chef de la police n’a toujours pas procédé à la réhabilitation desdits officiers. Une attitude qui interroge ce d’autant plus que les conclusions de cette enquête mettent en évidence la légèreté avec laquelle le commandement en chef de la police a traité de ce dossier. Les six officiers ont, semble-t-il, été jetés en pâture pour protéger des hauts gradés dans ce scandale.
(A suivre)
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