Comment régler son loyer ? Par quel mécanisme faire face à ses charges ? Les agents de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) frôlent, en cette fin du mois de mars, la crise d’anxiété. Pour cause ? Jusqu’à ce vendredi 28 mars, ils n’ont toujours pas reçu leurs salaires. Il n’en fallait pas plus pour que les syndicats de la structure en charge de réguler le chemin de fer au Gabon montent au créneau afin d’obtenir, de leurs responsables, des explications sur ce retard inquiétant.
Le jeudi 27 mars dernier, la réunion organisée entre les représentants des syndicats, le secrétaire exécutif, Adrien Moukabi et le président du Conseil de régulation, François Banga Eboumi a accouché d’une souris. Aucune explication concrète sur les raisons de ce retard. En revanche, les partenaires sociaux ont pu faire le constat des tensions entre Adrien Moukabi et les membres du conseil de régulation. Le secrétaire exécutif est accusé de conduire la structure dans l’agonie à travers des décisions prises de manière unilatérale.
Lors de cette réunion, le Vice président du conseil de régulation, Léonce Michel Ogandaga Agondjo et le Secrétaire exécutif adjoint, Luc Aymard Bouyela, ont démontré qu’Adrien Moukabi, le Secrétaire exécutif, ne donne même pas suite aux correspondances qui lui sont envoyées par les autres membres du directoire. Une attitude insolente et méprisante qui a fini par écœurer les autres membres du conseil au point de laisser Adrien Moukabi, assumer tout seul, la responsabilité de sa gestion calamiteuse de l’ARTF.
C’en est trop pour les responsables syndicaux. Lesquels, au regard d’une gestion aussi médiocre, ont appelé les agents à une vaste assemblée générale le mardi 01 avril prochain. Une rencontre déterminante, car celle-ci pourrait déboucher sur une grève générale afin de demander le départ d’Adrien Moukabi.
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