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Election à la tête de la FEGABAB : Conrad Asseko le Rois du dribble et des Irrégularités

IMG L' élection de Conrad Asseko ouvertement contestée par les responsables des ligues.

Le basketball gabonais nous offre une fois de plus un spectacle digne des plus grandes tragédies shakespeariennes, avec en toile de fond la réélection controversée du président de la Fédération Gabonaise de Basketball (FEGABAB). On ne sait plus s’il s’agit d’une fédération sportive ou d’un feuilleton télévisé mal écrit. Ce 21 janvier 2025, la Ligue de basketball du Haut-Ogooué, suivant l’exemple de l’Estuaire, a décidé de claquer la porte, dénonçant des « irrégularités électorales » flagrantes.

 

Une élection qui rebondit... hors du terrain

Le 11 janvier dernier, les dirigeants de la FEGABAB ont organisé des élections qui, selon plusieurs voix, ressemblaient davantage à un slam dunk des pratiques douteuses qu’à un exemple de transparence. Articles 45 et 47 de l’arrêté 983 en main, Stéphane Lasme, candidat malheureux mais pas moins tenace, a saisi le Comité National Olympique Gabonais (CNOG) pour annuler ce qu’il considère comme une mascarade électorale.

 

Des clubs en mode "time-out"

Aymar Kabrel Boundou, président de la Ligue du Haut-Ogooué, a annoncé, avec une indignation calculée, un boycott général des activités organisées par la Fédération. Pas de compétitions, pas de joueurs en équipe nationale, et surtout, pas de compromis. « Nous ne sommes pas là pour applaudir des violations, mais pour défendre les valeurs du sport », a-t-il martelé, probablement avec un ballon en main pour donner plus de poids à ses paroles.

 

Quand le ministère des Sports joue les arbitres fantômes

Dans ce chaos organisé, le silence assourdissant du Ministère des Sports n’est pas passé inaperçu. Le CNOG a été exhorté à trancher, mais si l'on en croit l’efficacité légendaire de nos institutions, la résolution de cette affaire risque d’arriver bien après les prochains Jeux Olympiques.

 

Basketball ou téléréalité ?

Les amateurs de basketball, eux, n’en reviennent pas. Entre un président réélu dans des conditions opaques, des clubs en rébellion et une Fédération en mode autruche, le spectacle se passe désormais en dehors des terrains. Certains supporters se demandent même si le basket gabonais n’aurait pas trouvé sa vraie vocation : celle d’un théâtre politique où les règles du jeu changent en fonction des intérêts du moment.

 

Et maintenant ?

La Ligue de basketball du Haut-Ogooué promet de ne pas lâcher le ballon. « Nous ne reprendrons nos activités qu’après une résolution équitable et transparente », ont-ils déclaré. Mais soyons réalistes : dans ce pays où la transparence est aussi rare qu’une médaille olympique gabonaise, il y a de quoi douter.

 

En attendant, le basketball gabonais s’enfonce dans une crise qui fait passer les déroutes sportives pour de simples anecdotes. Peut-être qu’un jour, on se souviendra de cette époque comme d’un moment charnière... ou comme d’un autre chapitre d’un livre qu’on préférerait oublier. Le sport, c’est des valeurs. Le basketball gabonais ? Une leçon de ce qu’il ne faut pas faire. À quand un rebond salvateur ?

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