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Politique

Refus des magistrats d’assigner Ali Bongo et Cie à la barre : la sorcellerie judiciaire à n’en plus finir

IMG BLA et Tony Ondo Mba à la barre.

C’est à se demander si les décisions de justices rendues par nos magistrats ont encore le moindre rapport avec la lecture du droit tant elles sont truffées d’incohérences et  frappées d’absurdité.  C’est le cas dans le procès de Brice Lacruche Alihanga (BLA) qui vient d’être condamné à 12 ans de prison dont neuf  avec sursis alors que tous les éléments fournis par sa défense ont fait la démonstration qu’il n’a pas détourné les 5 milliards de Fcfa pour lesquels il avait été inculpé.

 

L’ancien directeur de cabinet a prouvé que l’agent (les 5 milliards de Fcfa) qu’il avait reçu, dans le cadre du redressement  fiscal de la société  française Eramet n’était pas issu d’un détournement de fonds publics mais qu’il s’agissait d’un bonus octroyé par  l’ancien président de la République, Ali Bongo. Sauf que  pour des raisons  obscures, les magistrats ont décidé d’ignorer ces arguments et de condamner BLA. Les mêmes magistrats ont étrangement refusé de faire comparaître Ali Bongo,  Yann Koubdje et Fabrice Andjoua à la barre. Alors que les témoignages de ces personnalités auraient pu disculper totalement l’ancien directeur de cabinet du président de la République. Surtout que dans le même temps l’accusation n’a fourni aucune preuve visant à prouver le détournement de fond.

 

Une interview qui vient disculper BLA

Et comme pour enfoncer le clou, dans une interview donnée à Jeune Afrique Ali Bongo a indiqué assumer pleinement les actes de sa gestion en affirmant «  qu’aucune décision n’a été prise sans son aval ».  Il est donc juste de le considérer comme l’initiateur et l’ordonnateur des transactions financières pointées dans le procès de BLA.  Car, il faut rappeler, que sur la question des bonus supposées indument perçus, BLA a toujours indiqué que les fonds dont il est question provenaient du compte de l’ancien Chef de l’Etat et n’avaient pas été détournés de quelque autre source que ce soit.

 

On ne peut considérer qu’il suffit de garantir à BLA sa liberté retrouvée en  compensation d’une décision de justice paradoxalement injuste.  Le droit à la dignité étant le plus sacré, BLA demandait au tribunal de dire le droit en le disculpant  totalement de toutes accusations. Les magistrats ont préféré rendre une décision qui dénote de « la sorcellerie judiciaire ».  

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1 Commentaires

Laurent Ilba - May 31, 00:40

Rien a ete detourné alors jamais ? Des milliards ont ete detourné du trésor chaque 31 decembre pour disparaître au 1er janvier chaque année, et cela pendant des années et ils le savent tous et ont tous mangécdu gâteau


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