L’image a vite fait le tour des réseaux sociaux. C’est un homme amaigri, à la démarche lente, visiblement exténué qui s’est présenté, ce vendredi 24 mai 2024, devant les juges de la cour criminelle spéciale. Le crâne rasé et avec plusieurs kilos en moins, Brice Laccruche Alihanga était quasiment méconnaissable. Souffrant d’un cancer qui le contraint à suivre un traitement médical complexe.
Pourtant, en dépit de ses difficultés à se mouvoir et à se tenir debout durant des heures, Brice Laccruche Alihanga a tenu à être présent au premier jour de son procès. Si plusieurs de ses proches et soutiens ont trouvé ce traitement inhumain, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo semble être déterminé à faire la démonstration de son innocence face aux accusations de blanchiment de capitaux, de détournement d’argent, de complicité de détournement de fonds publics et de concussion.
Déterminé à aller au bout de cette affaire, pour cette première audience, BLA a cité à comparaître, le président déchu, Ali Bongo. Mais comme il fallait s’y attendre ce dernier n’a daigné faire le déplacement pour le tribunal. N’empêche pour le parquet cette affaire peut suivre son cours normal sans qu’Ali Bongo ne soit présent : « «Pour le parquet général, cette affaire peut se traiter en l’état actuel du dossier. Il ne nous est pas apparu nécessaire de les faire comparaître. Il n’appartient pas à l’accusé de décider de faire comparaître tel ou tel témoin. C’est à la discrétion de la Cour», rapporte à cet effet Gabonreview.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires