Il a surpris l’ensemble de l’auditoire. Inculpé pour des malversations financières et des détournements de fonds à la Société gabonaise de raffinage (SOGARA), Noël Mboumba a fait des déclarations visant à démontrer la machination organisée entre l’ex famille régnante et certains juges en charge de cette affaire afin de faire plonger Brice Laccruche Alihanga, l’ex directeur de cabinet d’Ali Bongo.
L’ex directeur général de la SOGARA a affirmé que le juge d’instruction lui dictait les déclarations à mettre dans ses procès verbaux. « J’ai subi des pressions afin de retirer les noms de Nourredin Bongo Valentin et Ali Bongo Ondimba et surtout pour modifier mes déclarations » a-t-il confié aux juges.
Ces déclarations viennent changer la configuration de ce procès d’autant qu’elles mettent en lumière les aspects d’un complot qui visait à rendre Brice Laccruche Alihanga responsable des malversations financières à la SOGARA.
Pour rappel, dans cette affaire, il s’agit des malversations liées à un montant de 7 milliards de Fcfa. Ladite somme qui avait été débloquée pour la réalisation des travaux à la SOGARA avait fait l’objet d’un détournement. Noel Mboumba, l’ex directeur général de la SOGARA, avait reconnu avoir détourné la somme d’1 milliard de Fcfa sur les 7. Il avait affirmé également avoir remis la somme de 4 milliards de FCFA à l’ex directeur de cabinet d’Ali Bongo.
Sauf qu’à ce jour, Noél Mboumba n’a jamais apporté d’éléments factuels visant à inculper BLA sur ce dossier. Il n’est donc pas étonnant de constater que l'ex DG de la SOGARA revienne sur ses déclarations.
7-5 il reste 2, ils sont allés ou les deux restants?
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