Le torchon brule, à nouveau, au ministère des Mines. A l’issue d’une assemblée générale organisée le 2 septembre dernier, le Syndicat des professionnels des Mines ( Sypromines) est monté au créneau pour dénoncer « le mépris » et « l’inertie » de la tutelle face aux revendications posées sur sa table depuis plusieurs mois.
Giles Nembe, l’actuel ministre des Mines est accusé par le syndicat conduit par Annie Gisèle Nyangui Moukagni de ne donner aucune suite positive aux revendications relatives au paiement de la rentrée scolaire, à l’installation des directeurs provinciaux nommées depuis neufs mois déjà, à la distribution des parcelles promises, à la régularisation des recrutements ainsi qu’à la signature de l’arrêté garantissant certains acquis sociaux.
Le chapelet de revendications ne s’arrête pas là. Les partenaires sociaux dénoncent, en outre, l’anarchie qui règne aujourd’hui dans l’exploitation des substances précieuses. C’est aussi le cas pour les matériaux de carrière : « on ne sait plus qui exploite quoi, qui fait quoi ? Parce que les directeurs sont assis, ici à Libreville, depuis décembre. Ça ne peut plus continuer » s’insurge Annie Gisèle Nyangui Moukagni.
La présidente du syndicat, Annie Gisèle Nyangui Moukagni reproche, en outre, le ministre Gilles Nembé d’avoir multiplier « des promesses sans effet ». Le Sypromines appelle désormais à une intervention directe du chef de l’État et prévient qu’une mobilisation plus large pourrait suivre si rien n’est fait, précise l’Agence gabonaise de presse (AGP).
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