A peine débutés, les cours dans l’enseignement général pourraient être interrompus. En cause ? Le préavis de grève lancé par le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) à l’issue de l’Assemblée générale organisée le 3 septembre dernier à son siège de la Peyrie. Les enseignants membres de cette organisation syndicale ont déposé un préavis de grève de huit jours à compter du 4 septembre.
Cette montée de tensions découle du mutisme affiché jusqu’à ce jour par la tutelle par rapport aux points de revendications des enseignants. Au micro de TV+, le secrétaire général intérimaire du Sena, Magloire Memiaga dégaine : « le 2 août 2025, le Sena a, au cours d’une conférence de presse, attiré l’attention du gouvernement de la Ve République sur le gel des situations administratives, c’est-à-dire les recrutements, les intégrations, les titularisations, les avancements et les reclassements après stage. »
Pour le responsable syndical, depuis plus de dix ans, ces situations administratives sont bloquées. Et, jusqu’à présent, le gouvernement n’arrive pas à nous donner la position qu’il faut, pour l’effectivité de ces situations administratives »
La fronde ne s’arrête pas là. Le bureau du Senat dénonce en outre l’absence à ce jour des nominations des chefs d’établissements : « les dernières nominations de nos chefs d’établissements et d’autres responsables administratifs datent de l’époque de l’Ajev. »
La situation est d’autant plus inconfortable que certains responsables d’établissements ne sont plus en situation administrative pour diriger : « nous avons aujourd’hui, par exemple, des chefs d’établissements qui sont en stage, et ceux qui sont retraités depuis deux ans, mais qui continuent à gouverner tranquillement leurs lycées et collèges. Cette situation freine le bon fonctionnement de nos établissements scolaires »
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