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Main-d’œuvre non permanente : Ça grogne à l’intérieur du pays

IMG Les leaders syndicaux mobilisés.

Comme observé dans plusieurs localités du pays, depuis le 06 janvier 2025, les agents de la main-d’œuvre non permanente de l’Etat en service dans l'Ogooué-Maritime ont, à leur tour, manifesté leur mécontentement face à leurs situations administratives. Ils revendiquent des meilleures conditions salariales, leur basculement à la Fonction publique et le reversement de leurs cotisations sociales.

 

Le 07 janvier 2025 dernier, les agents de la main-d’œuvre non permanente (MONP) de l’Ogooué-Maritime ont emboîté le pas. C’est devant le Gouvernorat de Port Gentil qu’une cinquantaine de grévistes se sont réunis pour manifester leur mécontentement sur plusieurs points en rapport avec leurs situations administratives. « On réclame notre intégration à la Fonction publique, la régularisation de nos salaires et de nos cotisations CNSS qui ne sont pas reversées », a revendiqué Nzaboussa-Mavioga K, représentante du collectif de la MONP.

 

La crainte pouvait se lire sur le visage de ces pères et mères de famille qui s’inquiètent pour leurs retraites respectives qui s’annoncent misérables. « Nous avions plusieurs de nos frères agents qui sont partis à la retraite, et jusqu’à présent, ils ne sont pas encore rentrés dans leurs droits de retraite. Quand ils vont la prendre, certains auront 30 mille FCFA de retraite », s’inquiète la représentante du collectif de la MONP.

 

Face à un salaire plafonné à 150 mille FCFA, le collectif des agents de la MONP de l’Ogooué-Maritime plaide pour une revalorisation de leurs salaires à peine suffisants pour joindre les deux bouts. « Nous voulons l’harmonisation de nos salaires. Qui à Port-Gentil paie encore une maison à 18 mille FCFA avec cette prime ? », fustige le collectif.

 

Faisant état de longues années au service de l’Etat, ces agents de la main-d’œuvre, qui, pour certains, sont titulaires de brevets de technicien supérieur (BTS), de baccalauréats, de licences ou de masters, etc., plaident pour leur basculement au sein de la Fonction publique. « D’autres ont 10 ans, 20 ans et même 30 ans d’ancienneté. Pourquoi ne veulent-ils pas nous faire basculer ? », se demande Nzaboussa-Mavioga K.

 

Après moult rencontres avec le gouvernement de la Transition, qui se sont avérées infructueuses jusqu’à lors, les agents de la MONP en appellent, désormais, à l’arbitrage du Chef de l’Etat, afin de régler, définitivement, la situation administrative des agents de la MONP et de restaurer leur dignité. « Nous demandons, tout simplement, au Président de la Transition, de regarder notre situation, car nous sommes là au service de l’Etat », sollicite le collectif des agents de la main-d’œuvre non permanente de l’Ogooué-Maritime.

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