Les jours passent et se ressemblent au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). La récente organisation des assises d’autocritiques et de la refondation n’arrête pas la multiplication des démissions. Le samedi 23 mars dernier, le tour est revenu à Léandre Nzue d’annoncer, à l’occasion d’une déclaration de presse, sa démission de l’ex parti au pouvoir.
L’ancien maire de la commune de Libreville justifie cette décision par le fait de n’avoir pas reçu, tout au long de sa période d’incarcération à la prison centrale de Libreville précédée d’une arrestation humiliante, le soutien de la formation politique dans laquelle il occupait le titre de membre du bureau politique. « Quand j’ai eu des démêlés avec la justice, la décence aurait voulu que mon parti me soutienne. Mais ce fut le contraire alors que j’étais membre du bureau politique élu. (…) » se désole le natif de Nkembo.
Non sans fustiger la trahison des cadres du parti qui, au moment où il était en prison, l’ont débarqué du poste de membre du bureau politique alors quelques jours avant, ces derniers lui avaient envoyé un émissaire pour exiger de Léandre Nzue ses cotisations, tout en promettant son maintien à son poste : « vous comprenez que ce n’était pas sérieux ! », peste-il.
Léandre Nzue n’a pas manqué en outre, de dénoncer la forfaiture organisée au sein du parti qui a permis à un groupe de cadres d’être porté à la tête du bureau. Le tout en violation des textes. « Je n’ai pas de problèmes personnels avec les camarades qui sont là ( au bureau du parti NDLR), je dénonce juste la manière de faire. »
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