La chambre de commerce de Libreville a servi de cadre le mardi 30 juillet 2024 à la tenue de l’atelier de sensibilisation sur les enjeux liés aux opérations d’extraction des ressources naturelles inscrit sous le thème : La société civile et les communautés en première ligne. Cet atelier a permis à la société civile gabonaise de bénéficier des rudiments nécéssaires pouvant la permettre de descendre sur le terrain afin de s’imprégner des exactions commises par les opérateurs économiques exerçant dans le secteur de l’extraction des ressources naturelles et en revanche parvenir à les dénoncer.
Pour Jean Blaise Yackounda Mougoula, membre du réseau des organisations de la société civile sur l’initiative transparence dans l’industrie extractive au Gabon, ce séminaire tombe à point nommé d’autant qu’il contribue au renforcement des capacités des agents de la société civile gabonaise.
« La société civile est sensibilisée et formée sur tout ce qui est information émanant du secteur extractif. Nous devons retenir que désormais à travers l’ITE au Gabon nous avons des données qui peuvent nous permettre d’évaluer le niveau de contribution du secteur extractif à l’économie gabonaise de façon générale mais surtout la prise en compte des préoccupations sociales des populations impactées par l’industrie extractive », a-t-il indiqué avant de poursuivre «la mobilisation de ce matin est de sensibiliser la société civile à aller sur le terrain, à aller faire des constats et à accompagner les populations dans la revendication des meilleurs conditions du maintien de l’environnement dans ce processus de l’extraction des ressources des ressources naturelles ».
En termes d’impact, on observe plusieurs exactions dues à l’extraction des ressources naturelles causant ainsi la pollution de l’environnement. « L’atelier se déroule très bien et ère il nous permet de mieux maitriser l’ITUE et avec l’ITUE on espère à une meilleure implication de la société civile en vue de dénoncer toutes les exactions dont les populations sont victimes », laisse entendre Nathalie Mba Nguéma secrétaire générale de Cri de Femme.
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