A l’issue d’une réunion organisée, le vendredi 04 octobre dernier, la coalition des syndicats de la Société gabonaise des services (SGS) décidait d’entrer en grève générale illimitée eu égard à l’absence de solutions aux revendications posées sur la table de la direction générale. Les agents en colère fustigent les retards récurrents dans le paiement des salaires et les mauvaises conditions de travail.
Prise de panique devant la menace d’une paralysie totale des activités dans l’entreprise, propriété des Bongo, la direction générale, à travers un courrier pondu par le directeur des ressources humaines, Pierrold Nkombengnondault Rougou, a fait savoir aux employés le caractère illégal d’un possible mouvement de grève : « Nous rappelons à l’ensemble du personnel que l’article 381 du Code du travail dispose qu’une grève est illicite si elle intervient en cours de négociation collective, ou si elle est faite avec violence, voie de fait, menaces, manœuvres dans le but de porter atteinte à l’exercice de l’industrie, à la liberté de travail ou encore en violation du service minimum ».
Ce n’est pas suffisant pour désamorcer la crise. Plusieurs agents contactés par La Cigale Enchantée estiment qu’il est hors de question de reculer, alors que la direction générale est, depuis des mois, parfaitement au fait des points de revendication des agents. Pour ces derniers, la direction générale fait dans le dilatoire et dans l’intimidation sans apporter des réponses concrètes aux points de revendication.
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