Un an après sa prise de pouvoir, à la faveur d'un coup d'Etat qualifié de coup de Libération, le bilan du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema est à saluer. En menant plusieurs activités de front, somme toute, à dominante socio-économique, le Général-Président vient de montrer à la face de ses compatriotes, mais aussi à la terre tout entière sa volonté inébranlable de faire du Gabon un pays digne d'envie, prospère et moderne.
La cadence, dans la réalisation des projets qu’il a annoncés, a été soutenue quoique beaucoup reste à faire. Mais Oligui Nguema, qui est un bâtisseur-né, n'est pas incapable d'atteindre les objectifs que le CTRI et lui se sont fixés. Il a donc besoin d'une trêve sociale pour travailler.
L'arrivée des militaires aux commandes de l'Etat a surpris plus d'un au Gabon. Mais très vite, leur chef de file, le Général de Brigade Oligui Nguéma n'a pas tardé à fixer le cap et à tracer les sillons de ses objectifs. Le chantier de la restauration des institutions, qui figure au premier de ces objectifs, se dessine progressivement. Mais il faut lui donner plus de relief.
Courant les mois de février et mars derniers, le Général-Président a montré qu'il a besoin d'une trêve sociale lui permettant de travailler. Si, depuis le 30 août 2023, date de la chute du pouvoir dynastique des Bongo et de l'avènement du CTRI à la tête de l'Etat, l'on a observé une accalmie relative. En effet, depuis quelque temps, des quintes de toux se font entendre au niveau de certains syndicats. Notamment la Conasysed et le Snec.
Ces syndicats exigent le respect de leurs actions revendicatives par la prise en compte de leurs cahiers des charges respectifs. A ce sujet, les ministères sectoriels ainsi que ceux de la Fonction publique et des Comptes publics devraient pouvoir travailler en synergie, sous l'arbitrage du Premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima. L'objectif étant de trouver des réponses aux revendications des partenaires sociaux.
L’implication personnelle du Général-Président dans la trêve sociale
Dans le secteur privé, la situation est la même. Mais au regard de l'agitation que l'on observe au niveau de certains syndicats, il semble que le gouvernement de la Transition n'ait pas trouvé des solutions à leurs problèmes. C'est pourquoi il souhaite que le Président de la République, Chef de l'Etat, demandeur de cette trêve sociale, s'implique personnellement dans ce débat qui perdure depuis plusieurs années.
Ne pas le faire, c'est courir le risque de voir la société être paralysée par des grèves cycliques, qui pourraient mettre à mal la dynamique impulsée par le libérateur Oligui Nguema. Par ailleurs, la restauration de la dignité des travailleurs en dépend.
En attendant, il est bon de s'interroger sur ce qu'Oligui Nguema et le CTRI nous réservent en 2025. Sans être dans le secret de ce Général-Président au regard pseudo-austère et timide, il ne serait pas exagéré, de notre part, de dire que l'année prochaine, ils montreront leur vrai visage : celui de la rigueur, de la discipline et du respect de l'ordre établi. En d'autres termes, les populations seront mises au pas. Tant pis pour les réfractaires à cette nouvelle donne.
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