Il n’est pas adapte des victoires sur tapis vert. Démocrate convaincu, Dieudonné Minlama estime, contrairement à beaucoup, qu’il ne faut pas dissoudre le Parti démocratique gabonais (PDG), mais aller le battre dans les urnes lors des élections démocratiques et transparentes post-transition. C’est pourquoi à l’occasion d’une déclaration donnée, le samedi 16 mars dernier, l’ex candidat à l’élection présidentielle de 2016 a annoncé son retour dans l’arène politique marqué par son adhésion officielle au sein du Morena ( Mouvement de Redressement National).
« Le Morena a débuté le combat de la démocratisation du pays et du redressement dans un contexte extrêmement difficile, il lui revient la responsabilité, en sa qualité de premier parti politique de l’opposition au Gabon, d’achever le combat avec toutes les autres forces vives de la Nation pour enfin notre essor vers la félicité ». Car, pour Minlama le combat pour la véritable libération du Gabon est loin d’être achevé en dépit du coup d’état des militaires. Il constate, pour le regretter, que tel « un phénix, le PDG renaît de ses cendres, il se reconstitue, il se réorganise, le PDG est bien là. Le PDG est vivant ! »
Conséquence, poursuit Minlama, la panique gagne les populations, les interrogations fusent, le doute et la crainte s’installent. « Est-ce que la bête est réellement morte ? S’agit-il finalement d’une simple mutation ? Que va-t-il se passer ? Après plus de 56 ans de destruction et de pillage la bête s’apprête-t-elle finalement à reprendre le contrôle du village et à poursuivre son oeuvre destructive ? », interroge-t-il.
La réponse à toutes ces interrogations s’avère être positive. Il est donc urgent que le peuple s’organise pour mettre fin au règne du PDG suggère Minlama Mintogo : « Je reste convaincu que, sans la tour de pise, sans le trésor public, sans toute l’administration gabonaise à sa disposition, avec la mobilisation de tous les démocrates gabonais et tout le peuple avec nous, nous allons réduire le PDG à sa plus simple expression lors des élections générales de 2025. Voilà qui est dit !
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