Iloko Boussengui, ex Porte-parole du PDG.
Il peut, comme beaucoup d’autres fossoyeurs de la République, remercier les militaires qui ont tout mis en œuvre pour éviter une chasse aux sorcières au lendemain de leur coup d’état. C’est d’ailleurs parce que Brice Oligui Nguema et les siens ont tenu à reconstruire le pays en associant toutes les composantes de la société que lui, Stéphane Germain Iloko Boussengui, peut se permettre aujourd’hui, une déclaration critique et virulente contre le CTRI.
L’ancien porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG) n’a pas eu de scrupules en indiquant que 8 mois après la prise de pouvoir le Gabon ne se porte pas mieux que sous le régime Bongo. Cette déclaration n’a heureusement pas surpris grand monde. Pour ceux qui connaissent un tout petit peu cet homme, ils savent qu’il a un sérieux problème de moralité. Iloko Boussengui devient aveugle, haineux, malveillant, désobligeant et même agressif verbalement quand son ventre est vide. Le médecin de formation est alors prêt à tout pour se faire entendre. Quitte à débiter des contres vérité. Iloko est le seul dans ce pays qui ne voit pas d’avancées depuis l’arrivée du CTRI.
La réfection des voiries urbaines, le lancement des chantiers des routes dans l’ensemble du pays, la réouverture des concours, la mise à disposition des postes budgétaires, la création d’une compagnie aérienne nationale, le rachat d’une compagnie pétrolière, le retour des bourses au secondaire, la construction et la livraison d’établissements scolaires…sont autant de projets majeurs que ne voit pas le médecin. C’est dire à quel point l’ex porte-parole du PDG est habité par la mauvaise fois mais surtout par le « mauvais cœur ».
Encore que les élucubrations de cet homme qui a participé au chaos dans lequel le pays est plongé n’auraient intéressé personne s’il ne s’était pas permis d’accuser les militaires de tenter de confisquer le pouvoir et de lancer contre les membres de l’ancien régime une sorte de fatwa visant à les stigmatiser. C’est l’église qui se moque de la charité. Quand on a souvenance de l’arrogance, l’insolence, mais surtout de la violence avec laquelle le régime dont il était l’une des voix autorisées à diriger le pays. Bref…Iloko a raté une occasion de se taire.
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