Crise au sein du Groupe TVSAT : Pascaline Mferri Bongo Ondimba, le mauvais cœur noir jusqu’au bout

La famille Bongo est désormais incapable de faire face à ses engagements.

Cette famille aura été une malédiction pour le Gabon jusqu’au bout. Bien que chassés tels des malpropres du pouvoir par les militaires, les Bongo continuent à faire vivre l’enfer aux employés des entreprises dont ils sont les propriétaires. C’est le cas au sein du groupe TVSAT. Les agents de cette boîte, dont Télé Africa est le principal média, accusent, à ce jour, quatorze mois de salaires impayés. Conséquence, des pères et des mères de famille sont, depuis près de deux ans, plongés dans une situation sociale précaire, voire chaotique. Du fait des loyers impayés, certains agents ont été chassés des maisons au point d’élire domicile au siège du groupe sis au Centre-ville.

Ce fut le cas du journaliste sportif, Prince Ozone Magnombe. Lequel, faute d’une prise en charge médicale, est décédé, le mardi 20 juin 2023, en matinée, dans la solitude, à l’intérieur d’un des bureaux de Télé Africa. Un drame social qui n’émeut ni Ali Bongo Ondimba (actionnaire dans cette société), ni sa sœur aînée Pascaline Mferri Bongo Ondimba. Les enfants aînés d’Omar Bongo Ondimba se fichent royalement du sort des employés d’une télévision qui, pourtant, tout au long de ses années, s’est muée en un instrument de propagande. La ligne éditoriale de Télé Africa ne consistant qu’à présenter les prouesses d’une famille au point de dégoûter les téléspectateurs et les possibles annonceurs.

La plainte des agents

C’en est trop pour les agents qui ont, récemment, décidé de sortir de cette forme d’esclavagisme des temps modernes en initiant auprès du tribunal de Libreville une plainte. Les agents exigent le paiement de l’ensemble des quatorze mois de salaires impayés. D’après nos sources, lors de la première audience, Pascaline Mferri Bongo Ondimba aurait dépêché au tribunal son avocat, afin que celui-ci trouve le moyen de faire trainer l’affaire. Le conseil des Bongo va y arriver, en s’appuyant sur des irrégularités formelles du dossier. D’après des sources internes, l’affaire a été, de ce fait, reportée. Prolongeant ainsi le calvaire des agents.

Pour éviter un drame social, la présidence de la République continue à reverser, à la chaîne privée, une sorte de subvention permettant de payer les salaires et autres charges. Sauf que ce mécanisme ne pouvant perdurer éternellement, les Bongo doivent, à défaut de vendre la chaîne, la fermer totalement en déclarant sa faillite.