La sanction est lourde pour la célèbre magistrate, Linda Bongo. A l’issue du conseil de discipline qui s’est tenu le lundi 22 juillet dernier, la magistrate connue pour son ardeur dans la défense des droits des enfants et des femmes a écopé des blâmes du CSM.
Mieux, indique Gabonreview, Linda Bongo a été rétrogradée au 2e grade. Il lui a également été infligé une interdiction d’occuper une fonction nominative pendant cinq ans. Ce qui pourrait signifier qu’elle perde de facto le poste de directrice des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance auprès du ministère de la Justice qu’elle occupe depuis quelques années déjà.
Qu’est-ce qui lui est reprochée ? Il est fait grief à Linda Bongo d’avoir ouvertement affiché son militantisme au sein du Parti démocratique gabonais lors de l’élection présidentielle d’août 2023 au cours de laquelle son frère aîné, Ali Bongo, avait été candidat avant d’être renversé du pouvoir par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Un militantisme avoué et même assumé par la juge au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) qui viole la Loi n°12/94 du 16 septembre 1994 imposant la neutralité aux magistrats. C’est donc en s’appuyant sur ces dispositions que les membres de la commission de discipline ont infligé cette sanction très lourde.
Dekeshia Vassallo brigneti
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