IMG-LOGO
Accueil Article Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale : des voix s’élèvent contre Gilberto da Piedade Verissimo
Politique

Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale : des voix s’élèvent contre Gilberto da Piedade Verissimo

IMG Gilberto da Piedade Verissimo, président de la Commission de la BEAC.

Au siège de la CEEAC, à Libreville, des bruits de couloir font état du management spécieux du président de la Commission, le Général et professeur d'université, l'Angolais Gilberto da Piedade Verissimo.

 

Il se raconte, là-bas, que ce rugueux personnage a freiné, des quatre fers, la dotation en véhicules de fonction à certains cadres de cette institution sous-régionale. En dépit des doléances des intéressés, l'homme reste droit dans ses bottes. Donnant l'impression de ne pas comprendre le rôle de la CEEAC. Comment expliquer que des hauts cadres d'une institution de cette envergure ne puissent pas bénéficier de moyens de locomotion attachés à leurs fonctions, alors que cela est prévu par les statuts ? 

 

Le cas le plus patent et gravissime est celui de la vice-présidente de l'institution représentant la Guinée-Equatoriale qui ne dispose pas d'un véhicule de fonction. Quand on sait que le président de la commission entretient de bonnes relations avec le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo – souvenez-vous de ses manœuvres et de son activisme débordant, lorsqu'il voulut que le siège de la CEEAC fut délocalisé de Libreville pour Malabo, après le coup d'Etat perpétré par le CTRI – son attitude à l'égard de son adjoint a surpris plus d'un au siège de l'institution.

 

Gêné aux entournures, le président de la Commission a dû mettre à sa disposition un véhicule de location au lieu d'un véhicule de fonction comme cela est prévu par les textes. Pour les esprits sensibles, réprimez vos émotions, car la location dudit véhicule est très onéreuse pour les caisses de la CEEAC. A raison de 600 mille FCFA par mois, cette location dure depuis quatre ans. Un petit calcul de ce gâchis donne un montant de 300 millions de FCFA. Suffisant pour l'achat des véhicules de fonction que réclament, à cor et à cri, les hauts cadres de l'institution.

 

Qu'en pensent le ministre gabonais des Affaires étrangères et les autres Etats membres ?

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires