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SNBG : Oligui récupère le patrimoine bradé par Ali et sa légion étrangère

IMG La signature de l'accord de restitution de la SNBG.

Ce lundi 30 décembre, la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) réintègre officiellement le giron de l’État. C’est au cours d’une cérémonie grandiose, présidée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, que  ce retour triomphal d’un fleuron économique  a été célébré.

 

Rappelons l’histoire glorieuse de la SNBG, cette entreprise qui, dans les années 2000, se vantait d’être un pilier de l’économie forestière gabonaise. Tout allait bien… jusqu’à ce que la gestion hasardeuse et l’accumulation d’une dette de plus de 30 milliards de francs CFA en 2016 précipitent sa chute. Mais, dans un élan d’ingéniosité économique, la solution trouvée fut simple. Le régime déchu sous la férule d’Ali Bongo décida de  vendre l’entreprise à Gabon Special Economic Zone (GSEZ), un partenariat avec Olam International. Pourquoi ? Parce que, visiblement, quand on ne sait plus gérer, on vend.

 

A l’époque,  ce sont 100% des actions de la SNBG qui avaient  été cédées à GSEZ,  ce en contrepartie  d’un montant symbolique de 1 million de FCFA,  révélait à cet effet   le rapport d’enquête de l’Assemblée nationale.

 

Le rapport de l’Assemblée nationale

Ledit rapport indiquait en outre que le processus de privatisation a fait l’objet de plusieurs dysfonctionnements.  Entre autres ; l’absence de décision du Conseil d’administration de la SNBG approuvant sa privatisation, l’inexistence du programme de privatisation annuel incluant la SNBG et annexé à la loi de finances ; l’absence d’un document permettant d’établir que le conseil des ministre avait formellement approuvé la cession de la SNBG à GSEZ, la sous-évaluation de l’entreprise et de ses actifs, la liquidation des droits des anciens salariés, l’inexistence des obligations de service public devant peser sur le repreneur de la SNBG, défaut d’appel d’offres et de publicité, défaut de publication des actes de transfert de la société et de l’information du public, défaut de détermination du pourcentage des titres réservés en priorité aux personnes physiques ou morales de nationalité gabonaise.

 

Au regard de l’ensemble de ces dysfonctionnements ; le Parlement recommandait  de faire stopper le processus de rachat par l’Etat des 40% des parts de la SNBG détenus par AVNR.  L’Etat devait, en outre,  diligenter une enquête judiciaire pour faire la lumière sur l’opération de  vente aux enchères publiques des trois usines saisies.  L’ANPI devait, quant à elle,  acter l’inexistence juridique de la SNBG ZERP, ce qui devait entrainer  de facto, le retour au domaine publique des permis forestiers qui lui été préalablement attribués

 

Aujourd’hui, l’État récupère son précieux bijou.

Redorer le blason national ? Assurément. Mais cette fois, on nous promet que tout ira mieux. Pas comme ces « échecs accidentels » du passé où des millions se sont envolés dans les poches d’on ne sait qui. Les Gabonais, eux, applaudissent en silence, tout en se demandant combien de temps il faudra avant que la SNBG ne ressombre dans les mêmes travers.

 

Cette reprise s’inscrit dans les résolutions du Dialogue national inclusif d’avril dernier. En moins d’un an, l’État a ainsi mis la main sur Ceca Gadis, Afrijet, Assala Gabon et Siat Gabon. Une véritable frénésie d’acquisitions qui donne à l’économie nationale plus de perspectives en termes d’emplois et de mobilisation de ressources nécessaire à une croissance économique saine.

Officiellement, la SNBG sera le moteur d’un secteur forestier durable et rentable. Une belle ambition sur le papier. Les Gabonais, toujours patients, espèrent que cette fois, l’État sera plus gestionnaire que collectionneur.

 

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4 Commentaires

Boris - Dec 31, 09:58

Je tiens à vous féliciter pour les informations que vous nous donnez sur l'actualité gabonaise. Que Dieu continue à vous fortifier pour persévérer dans ce métier.

Sambouni koma - Jan 01, 10:05

Bonjour monsieur cette initiative est à féliciter monsieur le président.mes je viens ici rappelé que le gabonais n'a pas encore sa dignité car malgré que nous travaillons ont a du mal à joindre les deux bouts car nous sommes Mal renumeré chez nos employeurs


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