La trêve n’aura duré que quelques mois. Les syndicats de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) reprennent le chemin de la grève et de la contestation. La décision a été prise à l’issue d’une assemblée générale organisée en début de semaine. La coalition regroupant six structures syndicales exige des augmentations de salaires, des primes et indemnités chiffrées à 12 milliards de FCFA par la direction de l’entreprise.
« Nous collectif des syndicats de la COMILOG décidons du retour illimité au piquet de grève jusqu’à l’aboutissement intégrale de nos revendications, ce jeudi 6 mars à minuit », ont déclaré les syndicalistes, lors de leur dernière déclaration.
Lors de cette même déclaration, le collectif n’a pas manqué de dénoncer l’échec des négociations qui avaient abouti à la signature d’une trêve. Les points de revendications qui portent, entre autres, sur l’accord sur les primes et la performance n’ont pas encore été examinés par la commission des négociations salariales. Idem pour les revendications non salariales qui demeurent sans réponse. Ce, en dépit de leur étude par la commission technique.
Face à une menace de paralysie, la direction générale dit vouloir parvenir à des solutions équilibrées et pérennes. Elle soutient, cependant, que les revendications syndicales, impliqueraient une augmentation globale de plus de 12 milliards de FCFA (+28,9%) des frais de personnel. Ces revendications « ne sont pas soutenables pour l’entreprise », précise le communiqué. La direction de Comilog fustige, en outre, le caractère illégal de la grève. Pour Léopold Batolo et les siens cette grève ne respecte pas le Code du travail. Les procédures réglementaires n’auraient pas été respectées par les grévistes, rajoute la direction générale.
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