La santé de l’ex directeur de cabinet d’Ali Bongo demeure toujours aussi préoccupante quelques jours après son évacuation en urgence en France. Brice Laccruche Alihanga doit subir plusieurs opérations chirurgicales. Les médecins français sont, à cet effet, très formels ; après ses interventions il faudra que BLA poursuive le traitement de chimiothérapie pour traiter son cancer du colon. Il faudra au moins 7 mois pour que l’ex directeur de cabinet et membre du gouvernement retrouve un état de santé acceptable.
Dans un tel contexte d’urgence sanitaire, la justice gabonaise va-t-elle maintenir les poursuites judiciaires contre BLA ? La question fuse sans que les magistrats en charge de ce dossier n’apportent de réponse. Ces derniers, sont depuis l’intervention du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, dans une mauvaise posture. Puisqu’ils sont ouvertement accusés, dans l’opinion, d’avoir orchestré contre BLA une sorte d’acharnement judiciaire ayant contribué à la dégradation considérable de son état de santé.
Des procès pendant plusieurs jours, des heures d’audience, des interrogations organisées alors que l’ex directeur de cabinet se présentait à la barre dans une situation sanitaire alarmante. Plusieurs sources indiquent qu’au moment où il était retenu au Gabon par les magistrats, BLA devait être en France pour des soins. Les réquisitions de ses avocats dans ce sens n’ont pas été suivies par les magistrats. Il avait fallu l’intervention du Chef de l’Etat pour mettre fin à un acharnement inhumain. Aujourd’hui les avocats de BLA appellent le numéro 1 gabonais à aller au bout de la logique en sifflant la fin de cette parodie de justice à travers l’abandon des charges.
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