Dans une vidéo enregistrée, il y a près de trois semaines, Sosthène Engonga, secrétaire général du Syndicat national des parcs nationaux (SYNAPN) dénonçait les irrégularités qui entravent l’amélioration de condition de travail des agents de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Quelques jours après cette dénonciation, le leader syndical vient de se voir convoqué par la direction générale des recherches (DGR) pour diffamation.
Pour le syndicaliste, il ne fait aucun doute que cette convocation émane de la Direction des Ressources Humaines (DRH) de l’ANPN dont il s’était interrogé sur le refus de ce dernier de présenter la liste des ayants droit.
« Nous constatons que le DRH fait partie des gens qui sont dans le détournement au niveau de l’ANPN. Parce que nous ne comprenons pas qu’on lui demande de nous présenter la liste des ayant droit, malheureusement il tient mordicus en laissant attendre qu’il y a des informations secrètes ? De quelles informations s’agit-t-il que nous ne pouvons pas voir ? », s’était-t-il exprimé.
Mal apprécié par le DRH qui avait promis de lui porter plainte pour diffamation, le membre du secrétariat exécutif de l’ANPN aurait, à en croire le Syndicaliste, mis en exécution sa menace. Attendu à la DGR ce mardi 24 septembre, Sosthène Engonga soupçonne sans risque de se tromper, le DRH d’être l’auteur de cette convocation.
Pour lui, cette plainte est un abus pur et simple de pouvoir, d’autant qu’il dit avoir des preuves qui montrent que l’intéressé fait partie des personnes qui, en plus de torpiller la gestion de l’ANPN, font dans des malversations. Cette attitude participe d’après lui, à museler la lutte syndicaliste dans la mesure où les problèmes que rencontrent les agents de l’ANPN touchent aussi bien le volet social donc ressources humaines que financier.
Il faut dire que depuis le regroupement des agents de l’ANPN, notamment des écogardes autour d’un syndicat, jamais les leaders de ce mouvement n’ont été traînés devant les juridictions compétentes. Cette plainte est perçue par plus d’un comme une façon d’intimider les syndicalistes alors que les causes défendues visent l’amélioration des conditions de vie des agents.
Affaire à suivre…
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