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Amissa-Bongo : L' hôpital où la lenteur est un art de vivre !

IMG L’ hôpital Amissa-Bongo décrié pour la qualité de ses services.

Le Centre hospitalier universitaire Amissa-Bongo de Franceville, surnommé "le plus grand hôpital du sud-est du Gabon", est une véritable pépinière de patience… et de frustration. L'établissement, qui dessert trois provinces entières, a bien mérité son titre, mais il ne faut pas se leurrer : tout y est une question de temps… beaucoup de temps.

 

L’hôpital est parfaitement équipé, des équipements dernier cri trônent fièrement dans les couloirs, mais les véritables champions ici ne sont pas les médecins ni les technologies non, ce sont les caissiers ! Leur spécialité ? Vous faire vivre l’expérience d’une attente interminable, à une cadence si lente qu’on pourrait presque dire qu'ils suivent le rythme de la sédimentation géologique. Vous pensez que l’attente chez votre dentiste local est pénible ? Essayez donc le service de caisse de l’Amissa-Bongo.

 

Prenons l'exemple de Maman Cécile, une quinquagénaire courageuse, venue passer un simple bilan médical. Son fils, visiblement déjà en crise de nerfs à 9h, a l’air aussi détendu qu’un patient en pleine crise cardiaque. "J’ai trouvé maman très fatiguée ce matin, alors je l’ai emmenée ici pour un bilan médical", explique-t-il, tout en observant le ballet des caissiers qui semblent avoir décidé de jouer à "Qui peut être le plus lent ?". À 10h45, Maman Cécile n’a toujours pas vu le moindre médecin, mais le stress a atteint un tel niveau qu’il pourrait remplacer le café dans cette institution.

 

Les patients se trouvent souvent dans une situation digne d'un film d’horreur administratif : ils sont bloqués à la caisse, comme des naufragés de la bureaucratie. L'un d’eux, une jeune femme souffrant de terribles douleurs dentaires, attend patiemment depuis 8 heures. "Si ça dure encore longtemps, je vais commencer à en avoir des douleurs intestinales", plaisante-t-elle, mi-angoissée, mi-résignée. Mais non, à 11h, elle n’a toujours pas réglé son problème. Et bien sûr, pour ajouter du sel à la plaie, l’appareil de stomatologie tombe en panne. "Ah, ça, c’est la cerise sur le gâteau", se dit-elle. "Aucun problème, c'est juste un petit détail."

 

Bien sûr, le service caissiers, en particulier, semble être sur un autre fuseau horaire. Lorsqu’un patient décide, au bout de la centième heure d’attente, d'exprimer son mécontentement, une caissière lance un conseil plein de sagesse : "Asseyez-vous ! Ce n’est pas en restant debout que nous allons vous recevoir." Remarquons que la première règle de l’hôpital Amissa-Bongo est : l’immobilité est la clé de la guérison.

 

Pendant ce temps, les médecins spécialistes attendent patiemment derrière leurs bureaux, avec des regards aussi vides que leurs salles d'attente. Le paradoxe ? Ils sont disponibles, mais, hélas, leur temps n’a pas la même valeur que celui des patients. Une fois le parcours administratif terminé (autour de midi ou après, peu importe), Maman Cécile et la jeune femme finiront par consulter un médecin, bien après l'heure du déjeuner… et probablement après un petit bain de soleil, histoire de recharger leurs batteries après cette épreuve.

 

En résumé, l’hôpital Amissa-Bongo est un véritable temple de la lenteur, où les patients viennent chercher des soins, mais trouvent surtout des opportunités de tester leur endurance à la frustration. Si vous avez le temps, l’énergie et le sens de l'humour, cet endroit est fait pour vous. Sinon, préparez-vous à vivre une expérience hors du commun : le marathon de la santé où l’on apprend que la patience n'est pas seulement une vertu, mais une nécessité.

 

Le Centre hospitalier universitaire Amissa-Bongo de Franceville, surnommé "le plus grand hôpital du sud-est du Gabon", est une véritable pépinière de patience… et de frustration. L'établissement, qui dessert trois provinces entières, a bien mérité son titre, mais il ne faut pas se leurrer : tout y est une question de temps… beaucoup de temps.

 

L’hôpital est parfaitement équipé, des équipements dernier cri trônent fièrement dans les couloirs, mais les véritables champions ici ne sont pas les médecins ni les technologies non, ce sont les caissiers ! Leur spécialité ? Vous faire vivre l’expérience d’une attente interminable, à une cadence si lente qu’on pourrait presque dire qu'ils suivent le rythme de la sédimentation géologique. Vous pensez que l’attente chez votre dentiste local est pénible ? Essayez donc le service de caisse de l’Amissa-Bongo.

 

Prenons l'exemple de Maman Cécile, une quinquagénaire courageuse, venue passer un simple bilan médical. Son fils, visiblement déjà en crise de nerfs à 9h, a l’air aussi détendu qu’un patient en pleine crise cardiaque. "J’ai trouvé maman très fatiguée ce matin, alors je l’ai emmenée ici pour un bilan médical", explique-t-il, tout en observant le ballet des caissiers qui semblent avoir décidé de jouer à "Qui peut être le plus lent ?". À 10h45, Maman Cécile n’a toujours pas vu le moindre médecin, mais le stress a atteint un tel niveau qu’il pourrait remplacer le café dans cette institution.

 

Les patients se trouvent souvent dans une situation digne d'un film d’horreur administratif : ils sont bloqués à la caisse, comme des naufragés de la bureaucratie. L'un d’eux, une jeune femme souffrant de terribles douleurs dentaires, attend patiemment depuis 8 heures. "Si ça dure encore longtemps, je vais commencer à en avoir des douleurs intestinales", plaisante-t-elle, mi-angoissée, mi-résignée. Mais non, à 11h, elle n’a toujours pas réglé son problème. Et bien sûr, pour ajouter du sel à la plaie, l’appareil de stomatologie tombe en panne. "Ah, ça, c’est la cerise sur le gâteau", se dit-elle. "Aucun problème, c'est juste un petit détail."

 

Bien sûr, le service caissiers, en particulier, semble être sur un autre fuseau horaire. Lorsqu’un patient décide, au bout de la centième heure d’attente, d'exprimer son mécontentement, une caissière lance un conseil plein de sagesse : "Asseyez-vous ! Ce n’est pas en restant debout que nous allons vous recevoir." Remarquons que la première règle de l’hôpital Amissa-Bongo est : l’immobilité est la clé de la guérison.

 

Pendant ce temps, les médecins spécialistes attendent patiemment derrière leurs bureaux, avec des regards aussi vides que leurs salles d'attente. Le paradoxe ? Ils sont disponibles, mais, hélas, leur temps n’a pas la même valeur que celui des patients. Une fois le parcours administratif terminé (autour de midi ou après, peu importe), Maman Cécile et la jeune femme finiront par consulter un médecin, bien après l'heure du déjeuner… et probablement après un petit bain de soleil, histoire de recharger leurs batteries après cette épreuve.

 

En résumé, l’hôpital Amissa-Bongo est un véritable temple de la lenteur, où les patients viennent chercher des soins, mais trouvent surtout des opportunités de tester leur endurance à la frustration. Si vous avez le temps, l’énergie et le sens de l'humour, cet endroit est fait pour vous. Sinon, préparez-vous à vivre une expérience hors du commun : le marathon de la santé où l’on apprend que la patience n'est pas seulement une vertu, mais une nécessité.

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