Observant une grève de 72 heures d’avertissement, les agents du ministère des Affaires étrangères ont, finalement, lancé, le 19 août dernier, un mouvement de grève générale illimitée. Ils revendiquent le paiement quatorze trimestres de prime de servitude diplomatique.
La sérénité, ce n’est pas pour maintenant au ministère des Affaires étrangères. Et pour cause, depuis le 19 août dernier, les agents de ce département ont lancé un mouvement de grève générale illimitée. Ce, après avoir observé une grève d’avertissement de 72 heures.
Parmi les raisons ayant conduit à ce mouvement de grève générale illimitée, il y a le paiement de quatorze trimestres de la prime de servitude diplomatique (PSD), l’amélioration des conditions de travail, la régularisation de leurs situations administratives. « Le Syndicat des agents des Affaires étrangères (SAAE) poursuit avec sa grève générale illimitée à compter du lundi 19 août 2024 à cause du ‘’je-m’en-foutisme’’ de l’administration pendant la grève d’avertissement de 72 heures », a fait savoir le vice-président du SAAE, Diego Moudziegou Bokara.
Et d’ajouter : « On est à trois ans de revendications maintenant. Quatorze trimestres sans la PSD. Nous avons un statut particulier qui n’a jamais été pris en compte depuis vingt-quatre ans. C’est tout cela qui nous amène à cette démarche ».
Une situation plutôt incompréhensible d’autant que le régime en place met tout en œuvre pour redorer l’image du pays à l’extérieur avec, notamment, la nomination et le déploiement de quatorze ambassadeurs. Pour les agents du ministère, Michel Régis Onanga Ndiaye ne fait pas cas de l’amélioration des conditions des agents au Gabon. Si le ministère a réussi à dénicher une convention avec la Chine pour la rénovation de son ministère situé au bord de mer, par contre, la question du paiement des primes demeure sans réponse.
Vivement que Monsieur le ministre ramène de l’ordre dans cette maison.
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