L’ancien ministre délégué aux Affaires sociales, Dr. Jonathan Ndoutoume Ngome, se serait retrouvé bien malgré lui au cœur d’un scandale croustillant aux relents de vaudeville politique. L’universitaire, reconnu pour ses engagements, est accusé par une page Facebook d’avoir entretenu des relations tarifées avec une mineure de moins de 16 ans. Lui, de son côté, balaie ces accusations d’un revers de main et y voit une manœuvre visant à ternir sa réputation.
Un récit à la Zola ou une mise en scène maladroite ?
D’après Infos Oyem+, un média aussi discret que redoutablement efficace dans l’art de faire et défaire des réputations, l’ancien ministre aurait rémunéré les services d’une adolescente, avec l’aide de divers intermédiaires. Une « rabatteuse » aurait perçu la modique somme de 40 000 FCFA, tandis que le chauffeur du ministre, reconverti en livreur d’âmes perdues, aurait joué un rôle clé dans l’opération.
Mais voilà que l’histoire commence à tourner mal. Comment un homme dont chaque déplacement attire immanquablement l’attention aurait-il pu agir avec une telle discrétion ? Où sont les témoins oculaires ? Les caméras de surveillance d’un quelconque motel ? La version d’Infos Oyem+ se tiendrait-elle sur une jambe ?
La politique, cet art de salir l’Autre
Selon certains proches de Ndoutoume Ngome, l’affaire relèverait du grand classique : la politique étant un sport de combat, tous les coups sont permis. L’ancien ministre, bien que désormais en retrait, pourrait déranger certaines ambitions dans les coulisses. Accuser une personnalité de mœurs légères reste une technique éprouvée : assez grave pour choquer l’opinion, suffisamment floue pour que le doute subsiste.
Un procès ou un simple soufflet médiatique ?
Dr. Jonathan Ndoutoume Ngome, amusé, mais déterminé, annonce des poursuites judiciaires. Sauf surprise, l’affaire devrait donc migrer du tribunal Facebook vers une véritable cour de justice, où les preuves seront exigées et où les rumeurs ne suffiront plus. L’accusation tiendra-t-elle le coup face aux exigences de la procédure ?
A Libreville, les débats font rage. Certains dénoncent une instrumentalisation grossière, d’autres rappellent que la présomption d’innocence n’est pas une option. En attendant, l’affaire Ndoutoume Ngome alimente les conversations, entre rires jaunes et soupçons. Reste à savoir si le soufflet médiatique retombera aussi vite qu’il est monté… ou si un véritable scandale se cache sous cette tempête numérique.
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