Ils n’ont jamais cessé de dénoncer les manigances, les contrats opaques et les malversations au sein de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG). Le scandale lié à la vente frauduleuse de crédit Edan par des entreprises partenaires de la SEEG vient donner raison au Syntee+. La principale structure syndicale a, à l’occasion d’un point presse, tenu à féliciter l’action menée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
« Notre première réaction est celle de saluer l’action du CTRI qui, vient par ce coup de filet, confirmer les soupçons qui nous avaient conduits à requérir l’audit de l’informatique et du réseau informatique tel qu’inscrit au quatorzième point de notre préavis de grève de novembre 2022 », a relevé Eric Josué Bouanga-Moussavou, porte-parole du Syntee+. Sauf qu’à cette exigence des partenaires sociaux, l’ancienne direction générale de la SEEG n’a jamais suite. Elle avait plutôt botté en touche en demandant aux partenaires sociaux d’attendre les conclusions des audits de l’ANAVEA et du MPMG.
Le Syntee+ n’a pas manqué d’indiquer sa disposition à accompagner l’actuelle direction générale dans l’opération d’assainissement des finances de l’entreprise. Tout en appelant la même direction à la prudence face aux ingérences externes et internes qui pourraient biaiser ou compromettre le succès de l’opération.
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