Les têtes viennent de tomber. Le Comité pour la transition et la restauration des institutions vient de prendre la décision de faire le nettoyage au sein de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) au regard de la qualité de service de plus en plus en deçà des attentes des populations. Dans le communiqué 0065, lu ce mardi 27 août par le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, le Chef de l’Etat a pris la décision de mettre la SEEG sous administration provisoire. La nomination de l’administrateur provisoire aura lieu lors du prochain conseil des ministres, a rajouté le porte-parole du CTRI dans un ton martial.
Outre cette décision, l’exécutif militaire a décidé de la refonte de l’organigramme avec plus de verticalité nationale et une organisation axée « sur l’efficacité, la simplicité et le contrôle avec des profils techniques ». De ce fait, la direction de la SEEG va passer de 51 directeurs ou assimilés à 14+ 21 divisionnaires. Le CTRI annonce, en outre, la renégociation de la dette de la SEEG avec un plan d’apurement. En plus de la digitalisation et la sécurisation de l’ensemble du système informatique et la refonte du parcours client.
Les militaire au pouvoir prennent également la décision de créer une division sécurité et de la lutte contre la fraude. Ladite division sera dirigée par un membre du CTRI. Dans le même élan il sera procédé à la réduction des traitements des cadres et dirigeants de l’entreprise.
Dans le même communiqué, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a annoncé le lancement de l’opération ; "un gabonais, un compteur". Ce, afin de résoudre le lancinant problème de la disponibilité des compteurs. Puis, il sera procédé, à une uniformisation des compteurs pour n’avoir, à long terme, qu’un seul modèle de compteur. Les compteurs douteux quant à eux seront immédiatement remplacés. Par ailleurs, souligne le CTRI, aucune réduction des effectifs n’est prévue tout comme les salaires des agents ne seront pas impactés.
Enfin, le CTRI procédera le 30 août prochain à la remise de 18 mille compteurs monophasés et 4500 compteurs triphasés. « Désormais les compteurs monophasés seront installés au coût de 70 mille Fcfa au lieu de 140 mille Fcfa, quant aux compteurs triphasés ils seront installés au coût unitaire de 120 mille Fcfa au lieu de 280 mille Fcfa. » Du reste, le CTRI prévient de ce que l’installation des compteurs au-dessus de ces tarifs exposera les auteurs à la rigueur de la loi.
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